RUGBY à VII - Trois matchs déterminants pour les Makis


Les Makis seniors hommes de rugby à VII entament ce jour le match de leur vie. Ils sont en terre zimbabwéenne, à Harare, dans la recherche d’un ticket pour les Jeux olympiques de Paris 2024, les 16 et 17 septembre. Après avoir gagné la médaille d’or du rugby à VII masculin, durant la XIe édition des JIOI 2023 à Madagas­car, les protégés de Marie Eric Randrianarisoa alias Eric Sefo, coach de l’équipe nationale malgache de rugby à VII, sont gonflés à bloc et sont bien motivés plus que jamais pour obtenir de bons résultats durant les deux jours de compétition. Héritant de la poule A avec l’Afrique du Sud, la Tunisie et la Cote d’Ivoire, ce qui attend les joueurs malgaches n’est pas du tout une partie de plaisir avec les trois matchs de la phase de poules qui les attendent. En ouverture de la journée du samedi, Madagascar affronte la Tunisie à 10 heures 28 minutes, la Cote d’Ivoire à 13 heures 12 minutes et le redoutable Afrique du Sud à 16 heures 18 minutes. « Par rapport au classement, en Afrique, Madagascar se trouve à la cinquième place, derrière l’Afrique du Sud numéro 1, le Kenya numéro 2, l’Ouganda numéro 3 et le Zimbabwe numéro 4, la chance de se qualifier pour les J.O de Paris existe mais elle est minime, vu les forces de nos adversaires. De plus, certains joueurs de rugby à VII malgaches n’ont pas pu faire le voyage à Harare pour diverses raisons », confie Antsoniandro Andria­norosoa, DTN de Malagasy Rugby. Quant à la Cote d’Ivoire, elle n’a jamais fait le poids face aux joueurs malgaches, que ce soit en rugby à XV ou en rugby à VII. Actuellement, on ne peut pas sous-estimer qui que ce soit en sport, le rugby a fait une avancée remarquable dans chaque nation mais à mon avis, Madagascar est un peu à cran au-dessus de la Cote d’Ivoire. Les Sud-Africains, habitués du circuit mondial et redoutés de tous à cause de leurs forces et expériences, ils feront figure de favoris durant ce tournoi de qualification olympique d’Africa Men's Seven. Pour le cas de Madagas­car, la chance de se qualifier existe mais elle est mince. Pour Marie Eric Randrianari­soa alias Eric Sefo, coach de l’équipe nationale malgache, il a expliqué que « les formes physiques de nos joueurs s’approchent de l’acceptable. Nous sommes prêts pour faire valoir nos chances, minime soit-elle. En sport, tout peut arriver et à ce jour, les joueurs sont conscients de la mission qui les attend à Harare », confie Eric Sefo.
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