Retour des Barea - Des véhicules vandalisés à Ivato


Une horde d’individus a envahi le parking du salon d’honneur, à l’aéroport d’Ivato. Ils sont montés sur des véhicules pour sauter sur les toits et les capots. Vandalisme et mépris des biens d’autrui. Samedi après-midi, lors de l’accueil triomphal des Barea à l’aéroport international d’Ivato, trois véhicules ont été mis à mal par une horde d’individus. Une Toyota Prado flambant neuve appartenant à un directeur général au sein d’un département ministériel, une Suzuki Vitara fraîchement acquise appartenant à la compagnie aérienne Turkish Airlines qui a ramené au pays l’équipe nationale, ainsi qu’une Renault Duster appartenant au commandant de l’aéroport ont été endommagées. Des individus se chiffrant par plusieurs dizaines sont montés sur les trois véhicules rangés en bataille sur le parking des hautes personnalités, dans l’aile Est du salon d’honneur. Entassées sur les toits et les capots, les personnes montrées du doigt se sont déplacées d’un véhicule à l’autre. Violence Animés d’un esprit de vandalisme pur et simple, certains ont même sauté pour défoncer la tôle. Les toits, les capots ainsi que l’arrière des trois voitures sont cabossés en plusieurs endroits. «Une barrière de sécurité a été mise en place, justement, afin de prévenir tout débordement. Mais lorsque l’avion à bord duquel se trouvait l’équipe nationale s’est posé sur le tarmac, la marée humaine a enfoncé le périmètre de sécurité, lequel a fini par céder. La foule déchaînée a, du coup, accouru en masse vers l’aire de parcage du salon d’honneur où étaient garés les véhicules endommagés. La sécurité a eu beau essayer de la contenir, mais il n’y avait rien à faire », explique un agent de sécurité, en service au parking de l’aéroport international d’Ivato au moment des faits. «Lorsque ces personnes étaient sur les véhicules, nous leur avons signifié de descendre, mais en vain. Au contraire, elles ont répliqué avec mépris et violence », poursuit-il. Des gendarmes postés sur les lieux sont également intervenus, mais ils ne pouvaient rien faire face à la cohue d’individus qui voulait rien entendre. Les propriétaires des véhicules vandalisés étaient retenus dans les locaux de l’aéroport lorsque ces actes volontaires ont été commis. En regagnant leur véhicule, ils étaient abasourdis en voyant les dégâts laissés par la foule. Et encore, les auteurs des actes de vandalisme avaient déjà quitté les lieux et sont introuvables.
Plus récente Plus ancienne