Commission de l'Océan Indien - Madi Boléro succède à de l’Estrac


Un Comorien à la tête de la Commission de l’océan Indien. Il s’agit de Hamada Madi Boléro, ancien ministre de la Défense des Comores, en 2004 Succédant au Mauricien Jean Claude de l’Estrac, le Comorien Hamada Madi Boléro est aux commandes de la Commission de l'océan Indien. La cérémonie de passation de pouvoir a eu lieu mercredi dernier à Port-Louis, la capitale de Maurice, en présence de trois chefs d’État, illustrant la nouvelle dimension qu’a prise l’organisation. Jean Claude de l'Estrac s'était engagé à rendre la Commission de l'océan Indien (COI) plus visible et active. L'ex-secrétaire général de l'organisation, qui regroupe cinq États (Madagascar, Maurice, les Comores, les Seychelles et la France), a le sentiment du devoir accompli. « On connaît l’apport de notre organisation à la sortie de crise à Madagascar, aux Comores, comme aux Seychelles. La série a suivi des scrutins nationaux marqués par l’enracinement progressif de la culture démocratique », s’est-il exprimé. Beaucoup de chantiers attendent Hamada Madi Boléro. Le Mauricien avait fait de la connectivité sa priorité, plaidant pour la création d'une compagnie aérienne régionale. Continuité A quelques semaines de la fin de son mandat de quatre ans, il a pu assister au lancement de l'Alliance Vanille par les transporteurs de la région pour améliorer les liaisons intrarégionales. Son successeur Hamada Madi Boléro a promis de maintenir le cap : « Mon cher Jean Claude, je ne vous remplace pas, je vais juste vous compléter. Je viens continuer votre œuvre pour rendre notre espace toujours plus viable. » Le nouveau secrétaire général de la COI a deux priorités. D'abord, l’amélioration de la connectivité numérique. Un câble à très haut débit baptisé « Métis » est attendu dans deux ans. Ensuite, faire avancer le plan de sécurité alimentaire avec, comme acteur majeur, Madagascar, qui possède 90 % des terres arables de l'Indianocéanie. © RFI
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