Le combat continue. Le communiqué conjoint publié par le Groupement des éditeurs de presse, d'information et multimédias de Madagascar (GEPIMM), et le Mouvement pour la liberté d'expression, hier, donne le ton sur la suite des débats concernant le projet de code de la communication médiatisée. « Nous poursuivons les démarches entamées jusqu’à épuisement de toutes les voies et recours possibles afin de faire triompher les valeurs universelles des Droits de l’Homme et les principes démocratiques », indique la missive conjointe. Les deux entités signataires du communiqué de presse appellent, aussi, les chefs d'institution, les membres du Parlement et organes des collectivités décentralisées à saisir la Haute cour constitutionnelle (HCC), « pour faire déclarer la non-conformité de ce texte liberticide aux articles 10 et 11 de la Loi fondamentale ». Le code de la communication médiatisée a été adopté définitivement par les deux Chambres parlementaires mercredi et jeudi. Une décision condamnée par le GEPIMM et le Mouvement pour la liberté d'expression. Ces derniers déplorent, également, le fait que « le texte final d’une loi limitant l’exercice de liberté et de droits humains fondamentaux garantis par la Constitution de Madagascar et la Déclaration universelle des droits de l’homme n’ait été adoptée que par dix-huit députés sur cent-cinquante et un », en ayant fait fi des multiples appels lancés pour que le texte fasse l’objet de nouvelles discussions. Jeudi, les deux Chefs de l'Exécutif ont affirmé être ouverts au dialogue. Hery Rajaonarimampianina, président de la République, a, notamment, indiqué que « si cela est nécessaire, les discussions sur le code peuvent être reprises ». En réponse, le GEPIMM et le Mouvement pour la liberté d'expression réitèrent leur « volonté de discuter d'une manière sincère sur le fond du problème relatif au code la communication médiatisée adopté au Parlement, comme nous l'avons fait initialement avant d'être écartés du projet de loi ». Le communiqué d'hier émet, toutefois, « la réserve », que les propositions des acteurs des médias soient prise en compte « dans un vrai consensus, mais pas une fois de plus, une volonté de mettre un terme aux médias indépendants et à la liberté d'expression citoyenne à Madagascar ». G.F.R.
Le combat continue. Le communiqué conjoint publié par le Groupement des éditeurs de presse, d'information et multimédias de Madagascar (GEPIMM), et le Mouvement pour la liberté d'expression, hier, donne le ton sur la suite des débats concernant le projet de code de la communication médiatisée. « Nous poursuivons les démarches entamées jusqu’à épuisement de toutes les voies et recours possibles afin de faire triompher les valeurs universelles des Droits de l’Homme et les principes démocratiques », indique la missive conjointe. Les deux entités signataires du communiqué de presse appellent, aussi, les chefs d'institution, les membres du Parlement et organes des collectivités décentralisées à saisir la Haute cour constitutionnelle (HCC), « pour faire déclarer la non-conformité de ce texte liberticide aux articles 10 et 11 de la Loi fondamentale ». Le code de la communication médiatisée a été adopté définitivement par les deux Chambres parlementaires mercredi et jeudi. Une décision condamnée par le GEPIMM et le Mouvement pour la liberté d'expression. Ces derniers déplorent, également, le fait que « le texte final d’une loi limitant l’exercice de liberté et de droits humains fondamentaux garantis par la Constitution de Madagascar et la Déclaration universelle des droits de l’homme n’ait été adoptée que par dix-huit députés sur cent-cinquante et un », en ayant fait fi des multiples appels lancés pour que le texte fasse l’objet de nouvelles discussions. Jeudi, les deux Chefs de l'Exécutif ont affirmé être ouverts au dialogue. Hery Rajaonarimampianina, président de la République, a, notamment, indiqué que « si cela est nécessaire, les discussions sur le code peuvent être reprises ». En réponse, le GEPIMM et le Mouvement pour la liberté d'expression réitèrent leur « volonté de discuter d'une manière sincère sur le fond du problème relatif au code la communication médiatisée adopté au Parlement, comme nous l'avons fait initialement avant d'être écartés du projet de loi ». Le communiqué d'hier émet, toutefois, « la réserve », que les propositions des acteurs des médias soient prise en compte « dans un vrai consensus, mais pas une fois de plus, une volonté de mettre un terme aux médias indépendants et à la liberté d'expression citoyenne à Madagascar ». G.F.R.