Santé publique - Quatre-vingt-dix-sept patients en forme grave


Malgré la diminution progressive du nombre de nouveaux cas, le nombre de patients en forme grave reste nombreux selon le bilan épidémiologique annoncé quotidiennement. Pour le 14 juin, près de quatre-vingt-dix personnes sont enregistrées dans une forme grave de la maladie. Le nombre de personnes atteintes de la maladie et dans cette forme varie entre quatre-vingt-dix à cent par jour depuis le début de cette semaine. Le 13 juin, quatre-vingt-quinze personnes présentaient une forme grave de la maladie. Le nombre semble diminuer depuis le pic de la maladie annoncé au mois d’avril. Mais les mala­des continuent de recevoir les traitements nécessaires au niveau des centres hospitaliers de toute la grande île. Pour un pneumologue interrogé, le chiffre en ce qui concerne les personnes en forme grave s’explique. « Alors qu’on observe une diminution des nouveaux cas, nous ne pouvons nier qu’il y a encore des personnes en traitement jusqu’à présent. Je pense que la plupart des personnes présentant des symptômes ne vont au niveau des centres de dépistages ou encore des centres de traitement que lorsque la maladie s’aggrave. Les formes légères, tout comme les formes modérées, sont des fois traitées à la maison. Le retard de prise en charge aggrave la situation sanitaire du malade dans ce cas », explique le pneumologue. Le pays n’est pas encore à l’abri d’une hausse des nouveaux cas, selon lui. « Si on observe bien les courbes de l’année dernière, une nette baisse a été enregistrée entre les mois de mai et avril, toutefois, au mois de juillet les nouveaux cas repartent à la hausse », prévient-t-il. Gestes barrières Les médecins alertent par rapport à un éventuel relâchement des gestes barrières surtout pour les personnes présentant des facteurs de risque. « Dans la mesure où les gestes barrières ne sont plus respectés, le risque d’un rebond de la maladie n’est pas à écarter. Il faut toujours veiller à ce que les masques soient bien portés, les personnes vulnérables puissent être protégées », enchaîne le pneumologue. Dans la plupart des cas, tant qu’il reste un cas actif, la propagation de la maladie reste d’actualité. L’automédication est proscrite. « Dès que quelque chose ne va pas bien, il faut avoir le courage de consulter les médecins. Il ne faut pas attendre que le cas s’aggrave pour consulter. L’automédication est à bannir », indique-t-il. Le pays n’est pas tiré d'affaires, pour le bilan du 14 juin, le taux de positivité est de 3,48% puisque sur les cinq cent dix-sept prélèvements effectués, dix-huit nouveaux cas ont été répertoriés. .
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