Vakinankaratra - Le port de masque obligatoire


Obligation du port de cache-bouche et une personne par ménage pour faire les courses. Telles sont les décisions importantes prises par les membres du Centre opérationnel covid-19 de la région Vakinankaratra lors de la réunion d’évaluation quotidienne effectuée dans la soirée du mardi dernier. Des éléments des forces de l’ordre ont été ainsi placés dans tous les coins de la Ville d’Eaux, depuis hier pour l'application et le suivi de ces décisions, lesquelles ont été publiées et annoncées par voie médiatique et dans les réseaux sociaux.Toute personne ne portant pas de cache-bouche sera ainsi priée de rentrer chez elle, de même pour les individus sortant ensemble dans les rues. Ces décisions, prises après le constat d'indifférence de la population qui a repris le rythme quotidien et la formation d'attroupement des jeunes pratiquant un sport collectif dans certains endroits publics après Pâques, ont été mal prises par quelques personnes. Elles estiment que les responsables ont pris des décisions hâtives. «Vakinankaratra ne fait pas partie des régions en confinement alors que ces mesures dépendent trop du comportement de la population qui sont déjà victimes de psychose», note Suzanne Ravelohanta, une sociologue. Outre ces nouvelles décisions, les dispositifs pris depuis la mise en place du Centre opérationnel du Vakinankaratra tels la limitation de circulation des personnes ( un passager par pousse-pousse, cyclo-pousse ou bajaj), la fermeture des marchés et des boutiques à partir de midi, ainsi que la suspension des véhicules de transports communs, entre autres, sont encore appliqués. En affirmant vouloir prévenir au maximum ce pandémie du covid-19, les responsables régionales ne cessent de se réunir pour discuter du cas du Vakinankaratra. D’où la prise de ces décisions qui ont des impacts négatifs sur les revenus de plusieurs ménages, alors qu'aucune aide sociale n'est jusqu’à présent, prévue pour la région. «Nos recettes ont baissé de moitié depuis ces trois dernières semaines, car nous n’arrivons à vendre que la moitié des marchandises depuis cette limitation d'ouverture de marché jusqu’à midi», affirme Marie Jeanne, une commerçante à Antsenakely.
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