N’ayant pas obtenu de suite pour cause d’illégalité à leur demande de suspension du maire, Paul Razanakolona, les membres du conseil municipal de la commune urbaine d’Antsirabe ont de nouveau relancé la procédure. Dix-sept conseillers sur dix-neuf ont été présents lors de cette réunion et 16 d’entre eux ont tous voté pour la suspension du maire. « Les conseillers municipaux, n’ont pas le droit d’organiser deux réunions extraordinaires en un seul mois, alors que c’est au cours de cette deuxième réunion qu’ils ont voté la suspension de février, c’est pourquoi la décision prise n’a pas été prise en considération », explique notre source auprès de la préfecture d’Antsirabe. Conscients de ce vice de forme qui a fait capoter leur décision, les conseillers ont ainsi organisé cette réunion avec à l’ordre du jour, la gestion de la commune et la grève du personnel, mercredi. « Pour contrôle de légalité, le procès-verbal de la réunion devra passer à la préfecture et le ministère de l’Intérieur. Celui-ci aura le pouvoir de prendre la décision de suspension d’un mois qui, par la suite, pourrait aboutir à la destitution du maire», explique un conseiller municipal. De son côté, le maire de la ville d’Eaux a annoncé, sur une station radio locale, qu’à la suite de la décision du tribunal administratif, son équipe procèdera désormais au paiement d’un mois et demi de salaire. Une annonce qui n’a pas eu d’effet sur les grévistes, ceux-ci exigeant la régularisation totale de leurs onze mois d’impayés.
N’ayant pas obtenu de suite pour cause d’illégalité à leur demande de suspension du maire, Paul Razanakolona, les membres du conseil municipal de la commune urbaine d’Antsirabe ont de nouveau relancé la procédure. Dix-sept conseillers sur dix-neuf ont été présents lors de cette réunion et 16 d’entre eux ont tous voté pour la suspension du maire. « Les conseillers municipaux, n’ont pas le droit d’organiser deux réunions extraordinaires en un seul mois, alors que c’est au cours de cette deuxième réunion qu’ils ont voté la suspension de février, c’est pourquoi la décision prise n’a pas été prise en considération », explique notre source auprès de la préfecture d’Antsirabe. Conscients de ce vice de forme qui a fait capoter leur décision, les conseillers ont ainsi organisé cette réunion avec à l’ordre du jour, la gestion de la commune et la grève du personnel, mercredi. « Pour contrôle de légalité, le procès-verbal de la réunion devra passer à la préfecture et le ministère de l’Intérieur. Celui-ci aura le pouvoir de prendre la décision de suspension d’un mois qui, par la suite, pourrait aboutir à la destitution du maire», explique un conseiller municipal. De son côté, le maire de la ville d’Eaux a annoncé, sur une station radio locale, qu’à la suite de la décision du tribunal administratif, son équipe procèdera désormais au paiement d’un mois et demi de salaire. Une annonce qui n’a pas eu d’effet sur les grévistes, ceux-ci exigeant la régularisation totale de leurs onze mois d’impayés.