JOURNÉE DU «KABARY» - Cent soixante-et-un orateurs malgaches décorés


La célébration du premier anniversaire du «Kabary» en tant que patrimoine culturel immatériel de l'humanité a été marquée par la cérémonie de remise de distinctions honorifiques d'une centaine d'orateurs malgaches membres de la FMTS ou «federasiaonin'ny mpikanto ny teny sy ny soratra». Des experts en la matière.161 orateurs chevronnés malgaches, membres de la FMTS ont été gratifiés par des distinctions honorifiques de la part du ministère de la Communication et de la culture lors de la célébration de la journée nationale du «Kabary» qui s'est tenue au Kianja maintso Analamahitsy hier. Le mérite attribué à chaque individu dépend de l'année d'expertise dans le domaine de l'art oratoire malgache dont trois d'entre eux ont été promus au titre de Commandeur de l'Ordre des arts, des lettres et de la culture, vingt-cinq en tant qu' Officiers de l'Ordre des arts, des lettres et de la culture ainsi que cent trente-trois Chevaliers de l'Ordre des arts, des lettres et de la culture. Selon Jean Stéphane Ranaivomahandry, président de l'Association des orateurs catholiques au niveau du diocèse d'Antana­narivo ou Mpikalo et détenteur du titre de Chevalier de l'ordre des arts, des lettres et de la culture. Cela fait plus de 15 ans qu'il s'est introduit dans le monde du «Kabary».»Je suis membre du Mpikalo depuis 8ans et dans l'association, nous avons comme ambition de former les apprentis dans chaque église pour devenir des orateurs professionnels» ajoute-t-il. Des femmes Le taux des femmes malgaches s'intégrant dans l'art oratoire ne cesse de s'accroître dans l'association FMTS. «Dans notre ère, beaucoup de femmes occupent des responsabilités importantes dans plusieurs domaines de diverses institutions ainsi qu'au niveau de la société et c'est logique qu'elles apprennent l'art oratoire dans le but d'évoquer les bons mots au bon moment. Pour le cas de l'association Mpikalo, l'année dernière, les sortants étaient au nombre de 695 dont 200 d'entre eux étaient des femmes» explique Jean Stéphane Ranaivoma­handry.  
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