La grève annoncée des transporteurs est effective depuis hier. Le transport de marchandises est suspendu.
Pris à la gorge. C’est le cas de le dire à propos des pauvres consommateurs qui risquent de payer les tributs de la grève des transporteurs entamée hier. Avec cet arrêt de travail des camionneurs motivé par l’état désastreux de la RN2 reliant la capitale à Toamasina, les prix risquent de gonfler davantage. Les efforts de l’État pour stabiliser les prix risquent d’être anéantis par cette grève. “ Le transport des produits de première nécessité comme le riz, le sucre, l’huile… s’arrête tout comme le transport de marchandises par conteneurs. Seul l’acheminement des produits périssables et urgents comme les légumes, les bœufs et les porcs, les médicaments, le matériel de la Jirama et les carburants se poursuit ,“ indique Joelson Gabriel Rakotoarisoa, président du Syndicar des conducteurs professionnels de Madagascar (SCPM), hier. Le mauvais état de la route a déjà causé une hausse des prix depuis quelque temps étant donné que le coût du transport a augmenté. Le trajet Antananarivo-Toamasina ou l’inverse dure 18 heures au lieu de six en temps normal. Les accidents se multiplient également. Plusieurs camions se sont renversés à cause des nids de poule jonchant la RN2.
Embouteillages
Les transporteurs dénoncent également la lenteur des opérations à la douane. “ Il y a quatre portails mais seul un service est fonctionnel au Port de Toamasina. Cela crée des embouteillages monstres dansle Port. C’est un autre motif d’accident” enchaîne Joelson Gabriel Rakotoarisoa. Les transporteurs réclament l’augmentation du service des douanes dans le port en plus de la réfection des routes. La grève est maintenue en dépit de l’annonce de la réfection des routes par le ministre des Travaux publics, Jerry Hatrefindrazana la semaine passée. Les travaux devront débuter le 15 février. Un premier appel d’offres a été infructueux. Un second sera lancé cette semaine. Les camionneurs ont stationné au bord de la route d’Ankarefo hier pour marquer leur grève. On ignore la durée de leur mouvement. Hier, ils ont eu une réunion avec les autorités. En attendant, les consommateurs sont dans l’expectative. Un petit peu de compréhension des uns et des autres ne serait pas de trop en ces temps difficiles.
Les consommateurs n’ont qu’à s’en prendre à ce régime en laissant se dégrader toutes les routes nationales pour satisfaire la mégalomanie de l’autocrate avec cette autoroute de la honte et surtout pour un clientélisme politique en vue des présidentielles . On martèle toujours que ce projet scandaleux ne sert qu’un seul but : le favoritisme et les combines pour favoriser la société de transport SODIAT dont on connaît très bien l’influence de l’oligarque propriétaire auprès de Rafototra !
Il est lassant et scandaleux de constater à quel point certains journalistes, très appréciés des pouvoirs en général, usent du terme « otage » à toutes les sauces. Allez regarder la définition du mot avant d’asséner, titre en pleine page qui plus est, des accusations pareilles, véritable insulte pour les malheureuses personnes en situation d’otages! Et profitez-en pour vérifier le sens du mot impartialité tant que vous y êtes!
c’est surtout l’inertie, l’incompétence notoire de ce régime actuel qui prend l’ensemble de la nation en otage.
En voyant le passage de l’escorte du PDt lors de sa « balade » du jour, il peut se dire que si autant de moyens étaient mis en oeuvre pour lutter l’insécurité générale, le peuple vivrait un peu mieux !
petit détail de taille, tant que les camions circuleront en surcharge, les routes nouvelles ne survivront pas pus de 6 mois . . .
La circulation des camions en « surcharge » continuera aussi longtemps que les « bakchichs », seront réclamés par les « fonctionnaires » !.
Manifestement, il est plus facile d’être nommé « Général » que « Douanier » à Madagascar !.