Tanjombato - Un chef d’entreprise indien assassiné


Le patron de l’entreprise « Jardin Meuble » a été assassiné jeudi en début de soirée, en rejoignant son domicile. Des arrestations sont signalées. Guet-apens meurtrier à Tanjombato. Un  chef d’entreprise indien, propriétaire de la société de fabrication de mobiliers et de matériaux en plastique « Jardin meuble», située dans la zone Filatex, a trouvé une mort tragique. Le crime est l’œuvre d’une dizaine d’individus, munis d’armes blanches, sabres et poignards. Tailladée en plusieurs endroits de son corps, dont un coup mortel porté dans sa poitrine, de source auprès de la morgue de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, la victime était à l’article de la mort lorsqu’elle a été évacuée au service des urgences. Son corps inerte a été par la suite transféré dans la salle d’autopsie. Le défunt était âgé d’une qu a r an t aine d’années. « Jeudi en début de soirée, vers 19h30, il allait regagner sa villa située non loin du siège de son entreprise, lorsque ce drame est survenu », se désole l’un de ses compatriotes. « Il est était accompagné de l’un de ses employés lorsqu’une meute d’individus prêts à en découdre s’est jetée sur eux en profitant de la pénombre », poursuit-il d’un ton saccadé. Blessé, le compagnon d’infortune du chef d’entreprise assassiné a été lui aussi transporté à l’hôpital. Hors de danger, celui-ci a quitté son lit d’hôpital dans la matinée d’hier. Incinération La section IV de la brigade criminelle auprès de la direction de la Police judiciaire est saisie de l’affaire. « Nous travaillons d’arrache-pied sur cet homicide. Des suspects se sont déjà fait cueillir, mais d’autres sont encore en cavale. Nos limiers sont néanmoins sur leurs traces. En revanche, il est encore trop tôt pour se prononcer sur le mobile probable du meurtre. La police rassemble néanmoins tous les éléments susceptibles de permettre de faire la lumière sur cette affaire afin de resserrer l’étau autour des auteurs », indique une source auprès de la brigade criminelle. Pour lever le mystère qui masque le mobile, la police scrute les éventuels objets qui ont été dérobés sur la victime afin de trancher entre un meurtre commandité ou une attaque armée classique, motivée par l’appât du gain. « Parmi les individus incriminés, certains faisaient le guet pendant que leurs comparses se jetaient sur les victimes », ajoute le même interlocuteur. Partageant sa vie avec une Malgache, le défunt s’est installé à Antananarivo depuis une dizaine d’années. Ses parents sont en Inde. « Vu la restriction du trafic aérien international en raison de la conjoncture liée à la Covid-19, l’incinération de sa dépouille est envisagée », confie l’un de ses proches.
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