Sadabe - Les violeurs d’une sage-femme libérés


L’épée de Damoclès plane sur Mangatany et Ambodi­vonikely Sadabe. Selon des informations parvenues à la brigade territoriale de la gendarmerie, certains des individus traduits devant le parquet près tribunal de première instance d’Antananarivo au mois de décembre, pour attaque à main armée et viol de sage-femme, sont sortis de prison et ont menacé leurs anciennes victimes. Criant vengeance, les malfaiteurs ont lancé une mise en garde et ont annoncé que leurs vengeance sera plus virulente que jamais. Les personnes qui en ont fait les frais, dont les plaintes, les témoignages ainsi que les confrontations et les identifications effectuées étaient décisifs pour envoyer les malfaiteurs sous les verrous, sont les plus exposés à des représailles. Les menaces ont été signalées, hier, à la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Sadabe. Un gendarme en exercice figure parmi les prévenus incarcérés dans cette affaire. Cet adjudant-chef en service à la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Sabotsy Namehana a été envoyé daredare à la maison de force de Tsiafahy. Ce gradé a assuré la fonction de commandant de brigade adjoint en marge de son incarcération avec quatre prévenus. Il a assuré la fonction d’adjoint du commandant de brigade à Sadabe lorsque les crimes ont été commis. Une série d’attaques à main armée perpétrée dans les communes d’Ankazondandy et de Sadabe figurerait sur le tableau de chasse de la bande que le gendarme incarcéré aurait intégré. Les enquêteurs de la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale de l’Imerina Centrale ont alors mis la main sur des effets qu’un membre de la bande a porté pendant certaines des attaques.
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