Droits de l’homme - Les cas des détenues pour « complicité » doivent être examinées


La Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) se préoccupe sur la situation des femmes en détention préventive. Elle demande au président de la République de faire en sorte que les dossiers des femmes en détention préventive pour « complicité » avec un parent masculin en fuite, soient examinés en premier, aux jugements forains. Pour la CNIDH, retenir en otage des femmes, peut-être innocentes, est une pratique honteuse. « Les vrais criminels se rendent rarement pour que leur femme soit libérée. Surtout, elle constitue une violation flagrante du droit humain de tous les citoyens à la présomption d’innocence », annonce la CNIDH dans un communiqué, hier. L’initiative du Chef d’État, Andry Rajoelina, à améliorer les conditions carcérales, notamment, après sa descente à la maison centrale d’Antani­mora, est par ailleurs, saluée par cette commission. Il a été décidé que pour désengorger les maisons de détention, le jugement des prévenus doit être accéléré. Le ministère de la Justice a jusqu’au 15 décembre pour l’organisation des audiences foraines.
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