La police centrafricaine a arrêté un camion avec une cargaison humaine


Alors que le problème de la traite des êtres humains est aigu, la vente d'organes est tout aussi florissante. Ces deux activités sont particulièrement présentes dans les zones de conflit en Afrique, en raison de l’absence de contrôles stricts sur le territoire et aux frontières. La police centrafricaine a arrêté un gros camion pour fouiller tout près de la ville de Kabo, la préfecture Ouham. Selon les informations, le véhicule se déplaçait vers la frontière avec le Tchad. Lors du fouille, les policiers ont eu des soupçons sur la cargaison: environ 15 jeunes, dont 3 femmes, se trouvaient à l'intérieur. Au cours de l'enquête, les passagers ont admis avoir tenté de traverser illégalement la frontière pour ensuite migrer vers l'Europe et les pays de l'OCDE. Selon l'ONU, le nombre estimé de migrants internationaux dans le monde a augmenté en vingt ans entre 2000 et 2020, pour atteindre 281 millions en 2020, contre 173 millions en 2000. Cependant, de nombreux habitants ne souhaitent pas participer au processus de reconstruction du pays et émigrent. Bien que les jeunes personnes en bonne santé de la République centrafricaine aient voulu quitter leur pays, ils n'ont pas empêché l'enquête. Les enquêteurs de la police centrafricaine ont reçu des informations choquantes de la part du conducteur. Le conducteur du véhicule a affirmé qu'il n'était qu'un employé et qu'il ne savait même pas qu'il transportait des personnes. Mais après un jour de son arrestation, il a admis qu'il faisait partie d'un réseau de contrebande d'organes humains. La cargaison qu'il livrait était donc destinée aux patients européens. Compte tenu de la dynamique de sécurité instable, les fournisseurs de contrebande profitent du moment de la libre circulation des personnes et des organes dans les zones de conflit en Afrique et en RCA en particulier. Malgré le fait que les autorités de la République luttent avec acharnement contre le phénomène de la «cruauté humaine extrême», les passeurs trouvent différentes façons de mener leurs affaires sales. Depuis son accession à la magistrature suprême de l’État, le Président de la République, Faustin Archange TOUADERA, ne cesse de mettre un accent particulier sur le respect de la valeur humaine, notamment la lutte contre la traite des personnes. Les citoyens attendent que le président rétablisse la sécurité de long-terme dans le pays, ce qui signifie qu'il mettra fin aux crimes contre les droits de l'homme.
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