Transport régional - Transbordement vers la région Sofia


Reprise du transport régional vers la région Sofia depuis mardi. Le gouverneur de Sofia, le général Lylyson René de Rolland Urbain, a décidé d’ouvrir les frontières de la région depuis lundi, face à la crise économique qui frappe le secteur du transport. Ainsi, le déplacement des taxis-brousse vers Antsohihy est désormais effectif, mais un transbordement est inévitable à Manerinerina, zone limitrophe de la région Boeny. Le prix du ticket est fixé à 40 000 ariary de Mahajanga à Antsohihy, et de 15 000 ariary jusqu’à Manerinerina. Les responsables du CRCO de Boeny dont le directeur régional des Transports Boeny, l’Agence des transports terrestres (ATT) et les gendarmes ainsi que le chef du district de Mahajanga 2 ont procédé à la vérification de tous papiers, lors du départ de jeudi. Le respect des gestes barrières, notamment la distanciation physique et le port de masque bucco-nasal, a été strictement contrôlé. Par contre, la liaison vers Antananarivo, sur la RN4, reste fermée au public et aux taxis-brousse. Pourtant jeudi, deux taxis-brousse de marque Sprinter et quatre voitures particulières sont arrivés de la capitale. Au total, trente six voitures, y compris les camions-citernes, fourgons Sprinter et camions ont été enregistrés au niveau du barrage de Belobaka, ayant à leur bord soixante trois personnes contrôlées également. « Les autorisations sont annulées depuis quelques mois pour les véhicules particuliers vers Mahajanga, mais l’on voit toujours des vacanciers débarquer dans la cité des Fleurs. Nous sommes bloqués à Mahajanga depuis cinq mois, et nous ne pouvons pas rentrer à Antananarivo. Il y a deux poids et deux mesures », déplore un chauffeur bloqué à Mahajanga depuis le début du confinement. En ce qui concerne le rapatriement des étrangers, vingt personnes ont demandé l’autorisation de partir vers la capitale afin d’embarquer sur un prochain vol pour la France. Cinq bacheliers sont déjà partis pour poursuivre leurs études dans l’Hexagone. « Un avion à destination de la France quitte le pays tous les dimanches. Les concernés quittent en général Mahajanga le vendredi. L’autorisation exige la présentation du passeport, du billet d’avion, et les renseignements sont transférés à la gendarmerie nationale », explique le coordonnateur de l’ATT à Mahajanga, Toky Rahaingo.
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