Transport - Les taxi-bicyclette pullulent


Une soixantaine de bicyclettes ont été saisies par la police du cinquième arrondissement. Les propriétaires ont demandé à les récupérer, hier. Des propriétaires de taxi-bicyclette étaient rassemblés devant le commissariat de police du cinquième arrondissement à Mahamasina, hier. Ils venaient récupérer les bicyclettes saisies, avant hier. Selon les informations fournies par le commissariat de Mahamasina, soixante trois bicyclettes ont été saisies à Ankadimbahoaka, mercredi. La raison étant que l’usa- ge de taxi-bicyclette est interdit. La plupart a été utilisée pour le transport de personnes. Après cette opération, les propriétaires de taxi ont organisé une manifestation au départ d’Anosibe jusqu’à Mahamasina. « On n’a pas assez d’argent pour prendre un taxi à chaque déplacement. On a constaté que lorsqu’une bicyclette est munie d’un porte bagage, elle a été embarquée immédiatement », déplore Rivo, un des propriétaires, hier. Dans la matinée, certains ont réclamé le droit d’opérer en ce temps de crise. « Je vends des légumes à Anosibe, et c’est le seul moyen que nous avons jusqu’à présent de pouvoir assurer le transport de nos marchandises à vendre. On ne peut utiliser que ce qu’on a », explique une mère de famille venue à Mahamasina pour récupérer sa bicyclette. Les bicyclettes leurs ont été remises dans la matinée. « Nous avons mené une action de sensibilisation auprès de ces propriétaires à propos de cette interdiction. Les bicyclettes, pour la plupart, ont été récupérées par leurs propriétaires », enchaîne notre source auprès du commissariat de Mahamasina. Non autorisé Depuis le début du confinement et avec l’arrêt des transports commun, un nouveau moyen de déplacement a fait son apparition dans la capitale. Que ce soit pour transporter des personnes, des marchandises pour les petits commerçants, ce moyen de transport gagne du terrain. Une course revient moins cher par rapport au taxi-ville et aux charrettes à bras qui sont particulièrement utilisés dans les périphéries comme Anosizato ou Anosibe. Dans la Commune Urbaine d’Antananarivo, aucune disposition n’autorise le transport des personnes en deux roues, comme en taxi-moto ou encore à bicyclette. « Actuellement, le transport en taxi-moto et taxi-bicyclette n’est pas encore autorisé. Contrairement aux bus et aux taxi-ville ou encore les charrettes à bras qui travaillent à des horaires fixes », indique le commissaire principal de Police Vigor Bemana Rafenoarison, directeur des trans- ports et de la mobilité urbaine au niveau de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Les contrôles continuent dans la capitale. Selon les informations, la majorité des taxi-bicyclette vient des périphéries, dont Ambohimangakely ou encore Andoharanofotsy dans les districts d’Avaradrano et Atsimondrano.
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