Antsiranana - Des nouvelles agressions à l'arme blanche par cinq individus


Après le phénomène « foroche », l’insécurité gagne de nouveau de l’ampleur dans la ville d’Antsiranana. Les agressions nocturnes reviennent en force. APRÈS leur arrestation, cinq individus, âgés de 23 à 25 ans ont été déférés au parquet du tribunal d’Antsiranana, hier, et mis sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antsiranana. Ils ont avoué être les auteurs d’une série d’agressions à coups de couteau, qui s’est déroulée pendan t le weekend de Pentecôte. Durant ces agressions, deux personnes ont été blessées aux mains. L'un de ces agresseurs, le nommé Ferdio Ranandrasana âgé de vingt-trois ans, est un récidiviste car il vient de sortir de la prison le 1 juin dernier. Selon les explications du commissaire central d’Antsi­- ranana Hugues Rambao, il s’agissait d’une série d’atta­ques avec usage d'armes blanches qui a eu lieu la nuit du 6 juin vers 01h00 du ma tin près du gymnase couvert au fokontany Soafeno et du bar Jafera situé au quartier d’Ambalavola. La première victime s’appelle Antonio, dix-neuf ans, chauffeur d’un taxi-bajaj. Il a été blessé aux mains par des coups de couteau connu localement par « mesobe » au bar Jafera. Les agresseurs ont aussi dérobé son téléphone portable. Concernant la deuxième personne, il s’agit de Darmesy , un jeune mé­canicien de vingt-deux ans, habitant du quartier Tanambao-4. Il a également reçu des coups de couteau à ses mains par les mêmes assaillants. Les deux blessés sont tous actuellement admis au Centre Hospitalier Univer­sitaire de Tanambao. Jeunes malfaiteurs Notons que ces derniers ont tous passé la soirée dans un bar avant de rentrer chez eux. Ils étaient tous à pied et ont été attaqués au couteau par plusieurs individus à la sortie du bar. L’un a été attaqué au moment où il a pris un coin pour uriner et l’autre a été agressé sur le chemin de retour. « C’est à chaque fois le même mode opératoire car un groupe des bandes armées d’un couteau, s’en prennent de nuit, à une personne seule », a indiqué le commissaire central. Il a aussi ajouté que la colla­boration d’un témoin, qui a assisté à l’agression, a facilité la poursuite des criminels. Cette histoire rappelle la dramatique agression lors du phénomène « foroche », mais le commissaire central a affirmé qu’il s’agissait tout simplement d’un acte criminel commis par des jeunes malfaiteurs de la ville. Quoi qu’il en soit, la po­pu­lation commence à s’inquiéter de récentes agressions à coups de couteau faisant, en outre, un mort la semaine dernière dans la partie de clinique Samaritain, fokontany Scama. Face à cette situation, des mesures sécuritaires ont été déjà prises, hier, lors de la réunion de l’Organe Mixte de Conception Diana avec les présidents de fokontany pour que les populations passent un temps des fêtes en toute tranquillité d'esprit.
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