Infection - De l’impartialité dans la prise en charge des patients


Deux poids, deux mesures. Des patients atteints du covid-19 à Toamasina se plaignent de leur nourriture dans les hôpitaux et dans les centres de prise en charge de cette maladie. C’est l’État qui prend tout en charge, les parents des malades n’ont pas droit de leur apporter quelque chose à manger, pour éviter tout risque de contamination. «Notre malade s’est plaint qu’il est sous-alimenté. Il mangerait la même chose, tous les jours, et le repas serait en quantité insuffisante », témoigne le proche d’un patient au Foyer social Canada, à Toamasina. Ces patients mangeraient du riz, de la viande avec des légumes et des fruits, offerts dans une barquette. «Comment peut-on se rétablir de cette maladie, rapidement, alors que l’on est sous-alimenté ? Les défenses immunitaires des malades ne doivent-elles pas être renforcées pour qu’ils récupèrent vite? », s’interroge un autre. Dans les hôpitaux de la capitale, pourtant, les patients sont gâtés. Le repas est composé d’une entrée, d’un plat de résistance, dessert, jus de fruit. Les malades auraient même droit à un goûter, à savoir du yaourt, du fromage, du sandwich. Nous avons tenté de contacter les responsables du Centre de commandement opérationnel de la région Atsinanana pour avoir leurs versions des faits, mais ils n’ont pas répondu à notre appel.
Plus récente Plus ancienne