Programme FEC - Le gouvernement affiche sa confiance


Le dossier Madagascar passera devant le conseil d’administration FMI à la fin de ce mois-ci. Le gouvernement reste très confiant sur la continuité du programme FEC. C’est presque sûr. Le décaissement de la deuxième tranche au titre du programme Facilité élargie de crédit (FEC) est quasiment acquis. Toutes les conditions préalables sont réunies pour que le dossier Mada­gascar soit examiné par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI). De son côté, le gouvernement affiche sa confiance en la continuité du programme. « Nous sommes très confiants. Il n’y a aucune raison pour que ce programme soit bloqué », a déclaré Gervais Rakotoarimanana, ministre des Finances et du budget hier. Les conclusions préliminaires de la mission d’évaluation du FMI avaient mis au conditionnel l’examen du dossier Madagascar au mois de mars, lors de la première revue semestrielle dans le cadre de ce programme, même si tous les indicateurs semblaient être au vert avec la réalisation des objectifs fixés à la fin de l’année. Certains points assombrissent cette image. « Les dossiers concernant les sociétés étatiques comme la Jirama ou la compagnie Air Madagascar risqueraient de retarder, ou encore de faire blocage à ce décaissement. Ces entreprises continuent de  peser sur le budget et l’économie », a déclaré Marshal Mills, chef de mission du FMI le 22 mars. Sous réserve Depuis quelques semaines, le gouvernement s’est engagé dans une course contre la montre pour rassurer le FMI et faire en sorte que le dossier puisse passer devant le Board. Le dossier Air Madagascar est presque bouclé. Le projet de loi des Finances rectificative autorise le gouvernement à passer à l’éponge les dettes de 88 millions de dollars de la compagnie aérienne grâce à des transferts additionnels. Le 28 juillet 2016, le conseil d’administration du FMI a donné son feu vert au premier déblocage d’un montant de 43.5 millions de dollars, au titre du programme FEC. Le montant résiduel sera mis à disposition en plusieurs tranches sur la durée du programme, sous réserve de la réalisation de revues semestrielles. Une mauvaise performance du gouvernement entraînera une suspension du contrat. Ce qui pourrait provoquer une conséquence inestimable pour l’économie du pays. Les partenaires techniques et financiers risqueraient de bloquer leurs financements. Lova Rafidiarisoa
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