Salaires des fonctionnaires - Plus d’avis de crédit


Le ministère des Finances a décidé d’économiser plus d’un milliard d’ariary par mois. La dématérialisation de l’administration publique avance. Pas plus tard qu’hier, le gouvernement a annoncé une nouvelle mesure dans la gestion financière du personnel de l’État. Il s’agit de la fin de délivrance des « avis de crédits » aux agents de l’État. « Le ministère des Finances et du budget (MFB) à travers la direction générale de la gestion financière du personnel de l’État (DGGFPE) ne délivrera plus d’une manière systématique les avis de crédit . Cette nouvelle mesure concerne les agents de l’État ayant choisi le virement bancaire comme mode de paiement de leur solde », a indiqué le communiqué du conseil du gouvernement. En effet, dans le jargon financier, un avis de crédit est une opération bancaire permettant d’avertir un client d’une banque d’un versement sur son compte bancaire. Cela représente un document reçu par le titulaire du compte en banque pour lui indiquer qu’il est bénéficiaire d’une somme d’argent versée par une personne morale ou une personne physique. « Les agents de l’État utiliseront les téléphones mobiles pour consulter et/ou gérer leurs soldes. Les avis de crédits seront remplacés par une notification sms », indique une source auprès du ministère des Finances publiques. La suppression de ce document permettra au gouvernement de faire plus d’économie de papier qui s’élève jusqu’à 1.2 milliards d’ariary par an. « Cette somme représente les dépenses en papier pour l’impression de ces titres de paiement », révèle le communiqué du gouvernement. Actuellement, le ministère des Finances et du budget mène une politique de dématérialisation dans diverses procédures. Après l’e-voy, un outil de gestion de la trésorerie, concernant la paie des fonctionnaires et des prestataires d’État, ce département s’attaque maintenant aux avis de crédits. Tout comme e-voy, ce service permettra bien évidement d’alléger plusieurs contraintes aux bénéficiaires qui ne seront plus obligés de se rendre sur place pour obtenir les informations. Lova Rafidiarisoa
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