BETAINOMBY TOAMASINA - Un lieu de prostitution à ciel ouvert démasqué


Les rives du canal des Pangalanes sont devenues un lieu de débauche à ciel ouvert au passage de Betainomby. Des prostituées y ont élu lieu de travail en plein air et des clients viennent de partout. La débauche totale en plein espace public. La population riveraine réclame des prises de mesures urgentes contre un lieu de prostitution à ciel ouvert à Betainomby Toamasina. Situé au bord du canal des Pangalanes, l’endroit est depuis quelques années devenue une plaque tournante de la prostitution. Selon les informations recueillies, le phénomène connaît aujourd’hui une ampleur encore plus effrayante du fait que les prostituées qui infestent les lieux augmentent en nombre de jour en jour et des fillettes encore mineures commencent à être aperçues sur place. Ce bordel en plein air tourne à plein régime. De jour comme de nuit, il est le théâtre d’activités liées à la prostitution et au proxénétisme. Depuis peu, des étals de jeux de hasard ont commencé à débarquer. Le phénomène de débauche incontrôlable plonge les riverains dans l’inquiétude. Pétrifiés en regardant avec impuissance le tissu social partir en lambeaux, ils ont tiré la sonnette d’alarme la semaine dernière. Aucune opération D’après leur dénonciation, des hommes des environs mais aussi d’autres venant de la ville se rendent à cet endroit pour se livrer aux actes sexuels monnayés, sur lesquels ils crèvent l’abcès. S’y adonnant en toute impunité dans les zones buissonneuses, ils sont parfois même à découvert. Des résultats d’enquêtes effectuées par des journalistes locaux révèlent que la passe est fixée 1 500 et 5 000 ariary. Bien que ces activités interdites secouent comme un prunier depuis maintenant assez longtemps, aucune opération n’y semble avoir été conduite par les forces de défense et de sécurité, d’où le pullulement qui continue à faire tache d’huile. Par ailleurs, les belles de nuit, mais aussi et surtout de jour qui y ont élu lieu de travail semblent bénéficier du soutien d’une association, laquelle est dirigée par une sage-femme. À la lumière de témoignages, l’association en question leur distribue du savon, ce qui semble légitimer les pratiques obscènes qui s’y commettent. De surcroît, l’association clouée au pilori dit être parrainée par de hautes personnalités ayant voix au chapitre à Toamasina. Un autre problème qui laisse pantois les riverains sidérés.
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