Kidnapping - Recherche active des complices de Lama


Une prime de 200 millions d’ariary sera offerte à ceux qui capturent les quatre coauteurs de Lama, toujours en cavale. Les coups de filet s’enchaînent. Et la filature continue. Après l’arrestation meurtrière de Norbert Ramandiamanana, alias Lama, et son frère, les kidnappeurs milliardaires, la gendarmerie est maintenant sur la piste de leurs coauteurs. Les dénommés Rajim, Man, Zo et Raza Dilavarhoussen figurent désormais dans le tableau de chasse. Une nouvelle prime de 200 millions d’ariary est promise à ceux qui ont une information fiable permettant de les attirer dans les filets. « Les 200 millions d’ariary destinés à la poursuite de Lama ont déjà été partagés aux simples indics et aux braves gendarmes ayant accompli leur mission », selon les informations communiquées. À Tsiafahy Rajim et Herman ou Man ont été cités par Lama avant qu’il n’ait rendu l’âme. Les fins limiers remontent de fil en aiguille leurs traces. Le défunt avait fait parler de lui et de son gang durant vingt ans. Il avait agi en réseau avec des hauts fonctionnaires corrompus, ayant compliqué pendant tout ce temps l’opération visant sa poursuite. La preuve, un officier de la gendarmerie, bel et bien en service, s’est fait cueillir avec lui à Analamahitsy Cité, lors de l’intervention musclée d’avant-hier. Un fusil d’assaut kalachnikov qu’ils ont utilisé sera bientôt récupéré, d’après les informations reçues au niveau du secrétariat d’État chargé de la Gendarmerie nationale. Les investigations ont été menées tambour battant dès l’enlèvement d’Anil Karim, le 27 avril. Cet Indien a été libéré contre une rançon s’élevant à 400 millions d’ariary, dont 80 millions d’ariary ont encore été re­-trou­vés avec le frère armé du ravisseur protagoniste, à Manankasina Ambohimahitsy. Vingt proches de Lama sont tombés dans la souricière et retenus en garde-à-vue, à Ankadilalana. Trois autres personnes, étant avec lui à Analamahitsy, ont été embarquées, puis cuisinées. Vingt-trois suspects ont alors été traduits au Parquet. À l’issue de leur comparution, deux ont été renvoyés derrière les barreaux à Tsiafahy et un à Antanimora. « Il est maintenant temps de punir sévèrement les ennemis du pays, comme les kidnappeurs, et d’assainir la société », sou­ligne la gendarmerie.
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