Le silence assourdissant autour d’une criminalité transnationale s’épaissit. Il concerne le dossier des contrebandiers sri-lankais et malgaches, une pègre dirigée par Nadun Chinthaka Wickramaratne, alias Harak Kata. Le réseau distribue de la drogue dure à travers les Maldives, Singapour, Seychelles, Malaisie, Dubaï, Sri-Lanka et Madagascar. Contactée en privé, hier, une magistrate a affirmé que les suspects n’ont toujours pas été présentés au parquet. Or, leur enquête aurait déjà été clôturée il y a presque une semaine. Une proposition intéressante d’une somme faramineuse visant à soustraire le baron et ses hommes à la procédure circulerait quelque part, d’après des renseignements officieux. L’ordre d’un haut fonctionnaire serait attendu pour pouvoir effectuer le « défèrement ». Une somme de trente deux millions huit cent dix mille ariary a été saisie sur la Malgache que Harak Kata prétend être son épouse, lors de leur arrestation à Ivato, le 1er mars. Interpol, la brigade criminelle et la gendarmerie ont mené ensemble l’investigation. Quinze jours se sont écoulés, mais toujours aucune communication officielle.
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