CIRCULATION - Des particuliers accaparent les trottoirs d’Antananarivo-ville


Il n’y a plus d’accès pour les piétons dans la plupart des rues de la capitale. Des particuliers, des restaurateurs ou des gargotiers, accaparent les trottoirs de la ville d’Antananarivo. Pas plus tard qu’au début de cette semaine, un habitant des quartiers de 67 Ha a clôturé le trottoir devant sa maison. Aussitôt installé, la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) est descendue sur place et a ordonné la démolition de cette clôture en fer. Ce n’est qu’un cas parmi les mille des occupations illégales des trottoirs. À Ankorondrano, vers l’espace de Verre, les gargotiers bloquent totalement les trottoirs. Les piétons sont obligés de circuler dans la rue, au risque de leur vie. Des véhicules roulent à tombeau ouvert sur le tronçon entre le rond-point d’Ankorondrano jusqu’à l’espace de Verre. À Antohomadinika, aux 67 Ha, à Ampasampito, à Ambohimanarina, des riverains n’hésitent pas à faire leur fondation sur les trottoirs. Sans parler des commerçants ambulants à Analakely, à Behoririka, ou encore à Andravoahangy, qui étalent leurs marchandises sur les trottoirs et ne laissent qu’un demi-mètre aux piétons. Ils perturbent la liberté de circuler des piétons. Malheureusement, la CUA laisse faire certains d’entre eux. En tout cas, elle a donné son feu vert aux gargotiers d’Ankorondrano, de s’installer sur les trottoirs pendant les jours ouvrables, et de déballer, le weekend.
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