Subvention étatique - Priorité à la Jirama, Air Madagascar sur la touche


Rebelote. La Jirama continuera à être subventionnée tandis qu’Air Madagascar devra apprendre à voler de ses propres ailes. C’est ce qu’ont décidé conjointement le gouvernement malgache et le fonds monétaire international lors de la clôture des négociations en vue du lancement de la deuxième phase du programme de facilité élargie de crédit. « La société nationale de l’eau et de l’électricité aura besoin de près de quatre cent milliards ariary de soutien financier. Cependant, ce ne sera pas toute cette somme qui lui sera octroyée mais sera répartie en tranche en fonction du besoin ponctuel et des stratégies que la compagnie établira. Pour le cas d’Air Madagascar, tout dépendra de son business plan mais les subventions à son égard ne sont plus d’actualité » annonce Richard Randria­mandrato, ministre de l’Éco­nomie et des finances. Subventions Depuis la rupture avec Air Austral, un nouveau plan de redressement a été élaboré mais jusqu’à présent ce plan n’est pas encore définitivement bouclé et officialisé. Tandis que les subventions allouées à la Jirama accaparent toujours une grande partie du budget de l’État. Depuis toujours le cas de la difficulté de redressement de ces deux sociétés d’État préoccupe les bailleurs de fonds au même titre que l’instabilité des prix du carburant. En difficulté depuis les régimes qui se sont succédés, ces deux entreprises publiques n’ont pas encore trouvé leur plan de redressement définitif. La gestion efficiente du budget de l’État fait partie des réformes préconisées par le fonds monétaire international, dans le cadre du programme appuyé par le fonds élargi de crédit. Les bailleurs attendent ainsi des stratégies de redressement concrètes pour garantir la viabilité financière d’Air Madagascar au lieu de songer à une éventuelle subvention. Ces deux dossiers brûlant en l’occurrence la Jirama et Air Madagascar sont ainsi suivis de près par les partenaires techniques et financiers. Avec l’aide de la banque mondiale et du FMI, les autorités devront encore continuer à s’attaquer aux problèmes rencontrés par Jirama et Air Madagascar afin de maîtriser les transferts aux entreprises d’État.
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