Carion - Retrouvée morte après sa disparition


Portée disparue depuis mardi 9 février, une jeune femme a été retrouvée morte, samedi, à Betampona Carion. Son compagnon est maintenant mis en garde-à-vue. Atterrant. DINAMALALA Andria­mamonjisoa a été retrouvée morte, samedi vers 18 heures, à Betampona Carion. C’est la gendarmerie qui a fait la découverte macabre dans une maison abandonnée et éloignée. Le corps sans vie de la jeune femme de 26 ans était déjà en état de décomposition, apparemment dévoré par une bête, probablement un chien, selon les constatations de la gendarmerie et du médecin. Les indices qu’ils ont relevés sur place portent, tout de suite, à croire à un assassinat monstrueux. Une enquête a donc été ouverte pour faire la lumière sur tous les détails de cette affaire. Pour le moment, le flou reste entier quant au mobile et aux circonstances du meurtre. Si l’on s’en tient aux renseignements recueillis, le compagnon de la victime a été arrêté dans la capitale et amené à Carion où il est maintenant retenu en garde-à-vue pour les besoins de la procédure. Les investigations des fins limiers de la gendarmerie vont bon train. Dinamalala n’avait pas donné signe de vie depuis mardi 9 février, selon sa famille. Ratissage On l’aurait vue pour la dernière fois à Antanimena. Elle portait une robe verte smockée à carreaux et à manche courte, peut-on lire dans le post. Un avis de disparition visant à la retrouver a très rapidement fait le tour de facebook. Cinq jours plus tard, soit samedi, la gendarmerie de Carion a reçu un appel de la part du frère de la victime. « C’était vers 17 heures. Il nous a informés que sa sœur est morte à Betampona. Puis, il nous a priés d’aller la rechercher. Nous nous sommes alors déplacés vers cet endroit moins fréquenté par les gens. Pendant notre ratissage, nous avons découvert le corps gisant dans la maison vétuste abandonnée », rapporte un gendarme. La dépouille de la défunte a été remise à la famille. Elle a été inhumée, hier, à Ambatolaona Manjakan­driana. « Nous attendons leur retour de l’enterrement pour pouvoir pousser plus loin notre enquête », explique le gendarme. Un proche de la victime a récemment demandé aux facebookers d’arrêter ou supprimer le partage de l’avis de disparition.
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