Justice - La Cour suprême défend son rôle dans la bonne gouvernance


« Qui dit indépendance de la Justice ne signifie pas forcément des idées contraires à la gestion de l'Etat. Elle peut se traduire autrement dit en un équilibre de pouvoir ». Ces propos émanent du Premier président de la Cour suprême, Andriamanankiandrianana Rajaona, lors de la cérémonie marquant la rentrée judiciaire à Anosy, hier. «  Le conflit vient à l'esprit de tout un chacun si on aborde le terme équilibre du pouvoir. Comme si l'idée reflétait de la rivalité. Au contraire, la réalité présente la complémentarité avec le pouvoir exécutif », poursuit-il. La grande famille de la justice s'est réunie à la salle d'audience de la Cour suprême à l'occasion de la rentrée judiciaire de l'année 2021. Le rôle de la Cour composant trois juridictions a été mis en exergue durant la cérémonie. En premier lieu, les réalisations durant l'année d'exercice 2020 ont été exposées lors de la lecture du rapport d'activités. Presque tous les dossiers soumis à chaque Cour composant la juridiction supérieure ont été traités mais cela n'empêche que certaines affaires restent en cours du fait que les impacts du confinement ont pesé lourd sur le  fonctionnement du service public judiciaire l'année dernière. En outre, la perspective pour cette année vise à se focaliser sur l'amélioration de la performance de la Cour suprême vis-à-vis du développement. L'objectif est de renforcer la confiance des justiciables envers la Justice.
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