Des piégeurs de poissons envahissent, petit à petit, la rivière d’Ikopa entre Anosizato et Ampasika, ces derniers jours. Ils profitent du tarissement de la rivière pour pêcher. Son niveau est descendu au-dessous de zéro à la station d’Anosizato, selon l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa), hier. « Nous sommes à moins de 0,20 mètres sur l’échelle d’Anosizato. En 2019, à la même période, son niveau était de 1,59 m. À l’échelle d’Antelomita, il est passé de 1,45 mètres le 6 janvier, à 0,06 mètres, ce jour (ndlr : hier) », indique l’Apipa. Le niveau de la rivière de Sisaony a, aussi, diminué. « Les précipitations ne sont tombées que quatre jours, depuis le début de la saison pluvieuse. C’est insuffisant », indique le directeur général de l’Apipa, Lanto Rakotonjanahary, pour expliquer l’assèchement de ces rivières. Heureusement que les paysans dont les activités dépendent de l’eau de la rivière d’Ikopa, ont déjà fait leurs récoltes de riz. C’est la saison culturale 2021, qui serait menacée par cette insuffisance de précipitations. Un cyclone serait le bienvenu pour que ces rivières aient leur niveau normal, et pour que les paysans ne souffrent pas trop de l’impact de la sécheresse. Mais qu’on le veuille ou pas, Madagascar doit s’adapter aux changements climatiques, surtout que notre taux de la déforestation est élevé. L’État doit réfléchir sur des alternatives agricoles.
Des piégeurs de poissons envahissent, petit à petit, la rivière d’Ikopa entre Anosizato et Ampasika, ces derniers jours. Ils profitent du tarissement de la rivière pour pêcher. Son niveau est descendu au-dessous de zéro à la station d’Anosizato, selon l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa), hier. « Nous sommes à moins de 0,20 mètres sur l’échelle d’Anosizato. En 2019, à la même période, son niveau était de 1,59 m. À l’échelle d’Antelomita, il est passé de 1,45 mètres le 6 janvier, à 0,06 mètres, ce jour (ndlr : hier) », indique l’Apipa. Le niveau de la rivière de Sisaony a, aussi, diminué. « Les précipitations ne sont tombées que quatre jours, depuis le début de la saison pluvieuse. C’est insuffisant », indique le directeur général de l’Apipa, Lanto Rakotonjanahary, pour expliquer l’assèchement de ces rivières. Heureusement que les paysans dont les activités dépendent de l’eau de la rivière d’Ikopa, ont déjà fait leurs récoltes de riz. C’est la saison culturale 2021, qui serait menacée par cette insuffisance de précipitations. Un cyclone serait le bienvenu pour que ces rivières aient leur niveau normal, et pour que les paysans ne souffrent pas trop de l’impact de la sécheresse. Mais qu’on le veuille ou pas, Madagascar doit s’adapter aux changements climatiques, surtout que notre taux de la déforestation est élevé. L’État doit réfléchir sur des alternatives agricoles.