Exportation - La loi de finances rectificative attendue par les opérateurs économiques


Mal née. «L’acompte réclamée par l’État pour les activités d’exportation nuit aux gros acteurs», souligne un opérateur économique. «Non seulement cela constitue un problème de trésorerie, mais impacte également la compétitivité». Si l’entrée en vigueur de cette mesure n’est pas encore actée, la pilule n’est toujours pas passée chez les opérateurs économiques. La loi de finances initiale prévoit en effet la perception d’un acompte IR ou IS de 2% sur les opérations d’exportation de biens. Cela signifie qu’un opérateur doit payer 2% de la valeur déclarée de la cargaison à exporter à titre d’acompte sur impôt. «Les entreprises exportatrices qui doivent importer sont doublement pénalisées. Un acompte est déjà réclamé à l’importation», souligne notre interlocuteur. Il a également émis son appréhension par rapport à l’acompte si celui-ci s’avère supérieur à l’impôt qui doit être payé. «Comment l’État va procéder pour rendre aux opérateurs l’écart ?", s’interroge-t-il. Dans ce sens, il affirme attendre beaucoup de la loi de finances rectificative, évoquant une loi de finances initiale mal née. «La prochaine loi de finances rectificative devrait être mieux élaborée », renchérit-il.
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