Ambohimangakely - Deux blessés par balles dans un guet-apens


Une famille a été la proie d’une escouade de braqueurs embusqués derrière son portail. La bande était armée et a fait deux blessés. Un vent de terreur a soufflé à Ambohi­mangakely dans la soirée d’avant-hier. Aux alentours de 19h 30, une escouade de bandits armés a attaqué une propriété dans le quartier d’Andranovato Ambohiman­gakely. Deux blessés par balles sont répertoriés dont un homme de trente-et-un ans et une femme de vingt-sept ans. Les malfaiteurs ont fait main basse sur quatre téléphones portables. L’attaque a duré quelques minutes à peine. Ce braquage éclair est l’œuvre de cinq bandits. D’après les informations communiquées, les malfaiteurs étaient munis de pistolet de fabrication artisanale ainsi que d’armes blanches. Tapis dans les environs en profitant de la pénombre, les bandits avaient attendu de pied ferme leurs victimes. Embusqués derrière le portail, ils leur ont tendu un guet-apens comme s’ils savaient exactement l’heure à laquelle les personnes prises pour cible regagnent leur foyer. Encagoulés En quelques instants, la bande a dérobé les smartphones des victimes pour aussitôt courir comme des dératés et s’évanouir dans la nature. Les personnes attaquées se sont défendues tant bien que mal. Sur ces entrefaites, les brigands ont tiré des coups de feu. Ces scènes de violence se sont déroulées sous les yeux impuissants de quelques voisins. Ne sachant plus à quel saint se vouer, ces derniers ont alerté la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Ambohimangakely. Sans tarder, des éléments d’intervention conduits par un gradé ont engagé une poursuite mais les fuyards étaient introuvables. D’après les informations recueillies auprès de la gendarmerie nationale, les bandits ont pris la fuite en direction d’Amboromanana Andranovao. Les poursuivants ont passé au peigne fin les endroits par où étaient passés les braqueurs mais en vain. Les gendarmes de la brigade d’Ambohimangakely ont néanmoins ouvert une enquête et ont dans la foulée recueilli des indices susceptibles de leur permettre de remonter de fil en aiguille jusqu’aux fuyards. Les témoignages des victimes révèlent que deux des malfaiteurs étaient dissimulés derrière des cagoules. La thèse selon laquelle ils ne seraient être que des personnes de la connaissance de la famille attaquée n’est pas de ce fait à exclure.
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