La police est à la trousse des dix criminels qui sévissaient depuis 2016. Six des brigands sont capturés vivants, un abattu et trois toujours recherchés. Gros coup de filet sur une association de dix dangereux malfaiteurs. Depuis le samedi 9 novembre, six d’entre eux ont été arrêtés, un autre est mort fusillé et les trois derniers restent encore à rechercher. Des armes de guerre ont été prises sur eux. Piquée par la série d’attaques armées de ces derniers jours, la brigade criminelle (BC) s’est mise à la collecte de renseignements territoriaux pour identifier les bandits. Informée par un civil, elle a épié et surpris un premier suspect le weekend. Cuisiné, le captif aurait avoué avoir participé avec neuf autres personnes aux sept vols à main armée meurtriers depuis 2016. « C’était le braquage ayant fait un mort cette année là. L’attaque contre un cash point à Andavamamba en décembre 2018 où une somme de 12 millions d’ariary a été dérobée; le vol suivi du meurtre d’un pasteur à Antohomadinika en janvier; le hold-up contre la Compagnie Vidzar à Anosizato le 21 janvier avec une perte de 80 millions d’ariary; le vol aggravé ciblant un grossiste indien à Anosibe qui avait perdu cent millions d’ariary ; un autre coûtant la vie à un motard employé du groupe JB aux 67ha et le récent braquage mettant à mort un vendeur de pâte à Bekiraro, le 8 novembre », énumère le commissaire principal de police Seraly Hercule, directeur de la police judiciaire (DPJ). Nouvel acte La filature s’est poursuivie lundi matin où l’on a su qu’un deuxième suspect déambulait aux 67ha. Il a une blessure à la tête et devait voir un médecin pour le soigner. Localisé, il s’est fait arrêter dans le cabinet médical vers 8h 30. « Il a ensuite été obligé de téléphoner son coauteur pour arranger un rendez- vous à Amboanjobe. Venue sur place, cette cible a dégainé son arme et échangé des tirs avec la police. Frappée au cou par le projectile, elle ne s’en est pas sortie vivante malgré son évacuation vers l’hôpital », décrit le commissaire René Roland Andriatianiaina, chef de la BC. Avant-hier vers 10h, deux autres membres du gang ont été piégés du côté d’Ampefiloha. Ils étaient les auteurs principaux dans le vol doublé de meurtre de l’employé de JB aux 67ha. Après leur arrestation, un compère a appelé l’un d’eux au téléphone en vue de fomenter un nouvel acte. Celui-ci ne savait pas qu’ils sont déjà enfermés à la police. Il a été attrapé dans les mailles du filet de la BC, à Analakely, avant-hier. Puis, le sixième suspect a également été interpellé à Anosy, le même jour. « Une autre personne de collusion avec eux se trouve déjà en prison. Quant à eux, ils seront livrés au Parquet demain », indique la police.
La police est à la trousse des dix criminels qui sévissaient depuis 2016. Six des brigands sont capturés vivants, un abattu et trois toujours recherchés. Gros coup de filet sur une association de dix dangereux malfaiteurs. Depuis le samedi 9 novembre, six d’entre eux ont été arrêtés, un autre est mort fusillé et les trois derniers restent encore à rechercher. Des armes de guerre ont été prises sur eux. Piquée par la série d’attaques armées de ces derniers jours, la brigade criminelle (BC) s’est mise à la collecte de renseignements territoriaux pour identifier les bandits. Informée par un civil, elle a épié et surpris un premier suspect le weekend. Cuisiné, le captif aurait avoué avoir participé avec neuf autres personnes aux sept vols à main armée meurtriers depuis 2016. « C’était le braquage ayant fait un mort cette année là. L’attaque contre un cash point à Andavamamba en décembre 2018 où une somme de 12 millions d’ariary a été dérobée; le vol suivi du meurtre d’un pasteur à Antohomadinika en janvier; le hold-up contre la Compagnie Vidzar à Anosizato le 21 janvier avec une perte de 80 millions d’ariary; le vol aggravé ciblant un grossiste indien à Anosibe qui avait perdu cent millions d’ariary ; un autre coûtant la vie à un motard employé du groupe JB aux 67ha et le récent braquage mettant à mort un vendeur de pâte à Bekiraro, le 8 novembre », énumère le commissaire principal de police Seraly Hercule, directeur de la police judiciaire (DPJ). Nouvel acte La filature s’est poursuivie lundi matin où l’on a su qu’un deuxième suspect déambulait aux 67ha. Il a une blessure à la tête et devait voir un médecin pour le soigner. Localisé, il s’est fait arrêter dans le cabinet médical vers 8h 30. « Il a ensuite été obligé de téléphoner son coauteur pour arranger un rendez- vous à Amboanjobe. Venue sur place, cette cible a dégainé son arme et échangé des tirs avec la police. Frappée au cou par le projectile, elle ne s’en est pas sortie vivante malgré son évacuation vers l’hôpital », décrit le commissaire René Roland Andriatianiaina, chef de la BC. Avant-hier vers 10h, deux autres membres du gang ont été piégés du côté d’Ampefiloha. Ils étaient les auteurs principaux dans le vol doublé de meurtre de l’employé de JB aux 67ha. Après leur arrestation, un compère a appelé l’un d’eux au téléphone en vue de fomenter un nouvel acte. Celui-ci ne savait pas qu’ils sont déjà enfermés à la police. Il a été attrapé dans les mailles du filet de la BC, à Analakely, avant-hier. Puis, le sixième suspect a également été interpellé à Anosy, le même jour. « Une autre personne de collusion avec eux se trouve déjà en prison. Quant à eux, ils seront livrés au Parquet demain », indique la police.