Les habitués du Cercle germano-malgache auront été surpris par la particularité du spectacle de samedi dernier. Chaque fois qu’un évènement s’y déroule, batterie, piano, guitare ou autre saxophone investissent la scène drapée de noir. Cette fois-ci, c’est tout un régiment de microphones qui a pris la place des instruments de musique. Une scène simpliste, qui sera vite comblée par un raz-de-marée vocal des plus éblouissants. À l’occasion de la célébration de la deuxième année d’existence du groupe Feo, la modeste et non moins talentueuse petite troupe a préféré une scène découverte, au lieu d’une fête clinquante. Ainsi, le groupe composé de Velontsoa, Mamy Hasina, HerGo, Fehizoro et Do B a invité de jeunes talents encore méconnus du public, et qui pourtant se posent déjà comme de grosses pointures en matière de beat making et de ce style de musique vocale qu’est l’A capella. On ne citera entre autres que le jeune Mahery qui, uniquement à coups de micro, arrive à sortir n’importe quel bruitage à la demande de l’animateur. On notera tout particulièrement la performance des « Ako’Ampela », littéralement traduit par « écho féminin », une formation composée essentiellement de talentueuses jeunes femmes. Ces quelques demoiselles ont servi des interprétations dignes des plus grandes chorales, à l’image d’un poignant « Kopakopa tanana » de Ricky qu’elles ont mises à la fin de leur répertoire, en guise d’au revoir à la scène. Un jubilé qui en a laissé plus d’un, sans voix. H. R.
Les habitués du Cercle germano-malgache auront été surpris par la particularité du spectacle de samedi dernier. Chaque fois qu’un évènement s’y déroule, batterie, piano, guitare ou autre saxophone investissent la scène drapée de noir. Cette fois-ci, c’est tout un régiment de microphones qui a pris la place des instruments de musique. Une scène simpliste, qui sera vite comblée par un raz-de-marée vocal des plus éblouissants. À l’occasion de la célébration de la deuxième année d’existence du groupe Feo, la modeste et non moins talentueuse petite troupe a préféré une scène découverte, au lieu d’une fête clinquante. Ainsi, le groupe composé de Velontsoa, Mamy Hasina, HerGo, Fehizoro et Do B a invité de jeunes talents encore méconnus du public, et qui pourtant se posent déjà comme de grosses pointures en matière de beat making et de ce style de musique vocale qu’est l’A capella. On ne citera entre autres que le jeune Mahery qui, uniquement à coups de micro, arrive à sortir n’importe quel bruitage à la demande de l’animateur. On notera tout particulièrement la performance des « Ako’Ampela », littéralement traduit par « écho féminin », une formation composée essentiellement de talentueuses jeunes femmes. Ces quelques demoiselles ont servi des interprétations dignes des plus grandes chorales, à l’image d’un poignant « Kopakopa tanana » de Ricky qu’elles ont mises à la fin de leur répertoire, en guise d’au revoir à la scène. Un jubilé qui en a laissé plus d’un, sans voix. H. R.