Concours photo - Turtle survival alliance : La tortue radiée à l’honneur


Photographier le joyau de l’extrême Sud de Madagascar. Il s’agit d’un défi lancé pour le concours photo de « Sokake », la tortue radiée organisé par la Turtle Survival Alliance (TSA) du 19 octobre au 9 novembre. Ayant pour thème « Les écailles d’une tortue radiée», le concours est ouvert à tous les citoyens malgaches de plus de 15 ans. Parmi les innombrables richesses de la Grande île, la tortue radiée se démarque par sa particularité physique. « La particularité de cette tortue est ses écailles rayonnées sur sa carapace pouvant servir d’empreinte digitale unique à chaque individu. Il s’agit d’une identification individuelle chez cette espèce », indique un communiqué du TSA. La tortue radiée de Madagascar est une espèce endémique. Elle est actuellement classée en danger critique d’extinction par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Le programme Turtle Survival Alliance opère dans la Grande île afin de sensibiliser le grand public sur l’importance de la protection de cette espèce endémique que l’on trouve uniquement dans les régions Androy et Atsimo-atsinanana. La carapace de la tortue radiée est composée de 50 écailles. La couleur d’une écaille varie d’un individu à un autre. La couleur peut être à dominance jaune ou noire. Un anneau se forme à chaque cycle de croissance de la tortue, d’où la présence de strie qui peut être utilisée pour estimer l’âge d’une tortue. « Elle porte une carapace noire bombée et lisse, et est marquée de ligne de rayonnement jaune sur chaque écaille d’où son nom de tortue radiée. Elle est classée parmi les plus belles tortues du monde. C’est un reptile qui se nourrit de plantes. Elle hiberne partiellement pendant l’hiver faute de végétation verte. Il est tabou chez les ethnies Tandroy et Mahafaly de chasser ou consommer une tortue terrestre », lit-on dans le communiqué de Turtle Survival Alliance. Le programme TSA qui marque ses dix années d’activités et qui s’occupe de la prise en charge des 25 000 tortues victimes d’une exploitation et d’une exportation illicite avant leur remise à leur habitat naturel.
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