Disparition - Le pasteur Paul Ramino s’en est allé


Le domaine politique, religieux, culture et tant d’autres sont en deuil. Le pasteur de l’église de Jésus Christ à Madagascar (FJKM), Paul Ramino est décédé à l’âge de 77 ans, samedi. Poète, écrivain, leader politicien, Paul Ramino a été connu dans tous ces secteurs. « C’est une grande figure du protestantisme et du scoutisme. C’est un pasteur cool en plus. Je me souviens du couple Paul Ramino chantant « Raha ho nofy ihany » de Railovy », note Oliva Razaka, journaliste et membre du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM). Après l’annonce du décès de Paul Ramino, samedi, la présentation des condoléances de la part des politiciens et de tous les citoyens s’est enchainée sur les réseaux sociaux. Les commentaires du public ont laissé entendre que le pasteur a transmis un grand héritage à travers ses enseignements aussi bien au niveau de l’église qu’au sein des institutions. Il a été membre du Filan­kevitry ny Fampihavanana Malagasy (FFM). « J’étais en province quand j’ai appris le décès de Paul Ramino. Nous étions très proches au FFM quand il était vice-président d’Antananarivo et moi directeur de cabinet. La tolérance et le « fampihavanana » sont des termes qui lui ont vraiment marqué », témoigne Alphonse Maka, président du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM). La liste est longue, quant aux expériences du pasteur Paul Ramino. Il a été l’auteur du « lamako », la fameuse expression utilisée pendant les cérémonies. Il a également officié pendant vingt-et-un ans au sein de l’église protestante Amparibe Famonjena. Mise à part sa qualité d’écrivain et d’enseignant, il a laissé ses empreintes dans le domaine politique. Fervent dans l’instauration de la paix et de la réconciliation, le pasteur a contribué à la résolution pour la sortie des crises avec les partis politiques en 2009. Il a créé le groupement « Raiamandreny Mijoro » où les grandes personnalités politiques y ont été mem­bres. Son initiative de redresser la stabilité dans le pays s’est élargie dans les régions par l’organisation des « Dinika Santatra » vers 2010 dont des rencontres en vue de recueillir les avis de la population à la base faisaient partie du plan à l’époque.
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