La direction générale de la météorologie a présenté les perspectives climatiques 2016-2017. D’intenses cyclones sont attendus, et le Sud bénéficiera de la pluie. Une saison cyclonique intense, mais bénéfique à la fois. Un à trois cyclones sont prévus atterrir sur nos côtes, entre novembre et avril 2017. Cette tendance ne s’éloigne pas de la moyenne annuelle, sauf lors de la saison cyclonique 2015-2016 où aucun cyclone n’a touché la Grande île, à cause du phénomène El Niñno. Un technicien de la direction générale de la Météorologie indique que nous ne devrions pas miser sur l’effectif des perturbations. « Le cyclone se renforce avec la chaleur. De nos jours, nous faisons face au réchauffement de la planète. Ainsi, même une seule perturbation pourrait être très puissante », a expliqué ce technicien, lors de la présentation des perspectives climatiques 2016-2017 au Café de la Gare à Soarano, hier. Cette saison d’été promet, par ailleurs, d’être bénéfique pour le Sud de Madagascar. Si les habitants de cette partie de l’île ont souffert des impacts de la sécheresse ces trois précédentes années, une abondance de précipitations s’annonce dans les régions Androy, Atsimo Andrefana et Anosy dès ce mois, en décembre, janvier, mars et avril. L’insuffisance de pluviométrie n’est prévue qu’en février pour le Sud. Inondation « Un réchauffement s’installe dans le canal de Mozambique et provoque une précipitation dans le Sud », appuie Samueline Rahariveloarimiza, le directeur général de la Météorologie. Un technicien rajoute que le phénomène El Niña s’installe doucement, mais ne gagnera pas en intensité et permettra au Sud de bénéficier de la pluie. En tout cas, cette bonne pluviométrie pourra réduire le problème d’insécurité alimentaire dans le « Deep South » cette année. Des crues de rivières et inondations sont tout de même à craindre au début de l’année 2017, suite à une abondance des pluies. En janvier, ces phénomènes sont attendus dans le Sud, mais également dans les régions Sava, Diana, Sofia et Analanjirofo. Si les autorités compétentes ne s’empressent pas de raser les constructions sur les digues et les canaux d’évacuation à Antananarivo, la situation de février et mars 2015 pourra se reproduire en mars 2017, où de fortes pluies sont prévues. Miangaly Ralitera
La direction générale de la météorologie a présenté les perspectives climatiques 2016-2017. D’intenses cyclones sont attendus, et le Sud bénéficiera de la pluie. Une saison cyclonique intense, mais bénéfique à la fois. Un à trois cyclones sont prévus atterrir sur nos côtes, entre novembre et avril 2017. Cette tendance ne s’éloigne pas de la moyenne annuelle, sauf lors de la saison cyclonique 2015-2016 où aucun cyclone n’a touché la Grande île, à cause du phénomène El Niñno. Un technicien de la direction générale de la Météorologie indique que nous ne devrions pas miser sur l’effectif des perturbations. « Le cyclone se renforce avec la chaleur. De nos jours, nous faisons face au réchauffement de la planète. Ainsi, même une seule perturbation pourrait être très puissante », a expliqué ce technicien, lors de la présentation des perspectives climatiques 2016-2017 au Café de la Gare à Soarano, hier. Cette saison d’été promet, par ailleurs, d’être bénéfique pour le Sud de Madagascar. Si les habitants de cette partie de l’île ont souffert des impacts de la sécheresse ces trois précédentes années, une abondance de précipitations s’annonce dans les régions Androy, Atsimo Andrefana et Anosy dès ce mois, en décembre, janvier, mars et avril. L’insuffisance de pluviométrie n’est prévue qu’en février pour le Sud. Inondation « Un réchauffement s’installe dans le canal de Mozambique et provoque une précipitation dans le Sud », appuie Samueline Rahariveloarimiza, le directeur général de la Météorologie. Un technicien rajoute que le phénomène El Niña s’installe doucement, mais ne gagnera pas en intensité et permettra au Sud de bénéficier de la pluie. En tout cas, cette bonne pluviométrie pourra réduire le problème d’insécurité alimentaire dans le « Deep South » cette année. Des crues de rivières et inondations sont tout de même à craindre au début de l’année 2017, suite à une abondance des pluies. En janvier, ces phénomènes sont attendus dans le Sud, mais également dans les régions Sava, Diana, Sofia et Analanjirofo. Si les autorités compétentes ne s’empressent pas de raser les constructions sur les digues et les canaux d’évacuation à Antananarivo, la situation de février et mars 2015 pourra se reproduire en mars 2017, où de fortes pluies sont prévues. Miangaly Ralitera