Une marge de manœuvre sera accordée à Madagascar dans l’exportation de vanille vers l’Union européenne (UE). Afin de ne pas impacter sur le volume d’exportation de cette année, l’application de la nouvelle mesure de l’Union qui fixe les Limites maximales de résidus (LMR) à 0,02 mg de nicotine par kilo de vanille sera décalée après le mois de janvier 2024, si elle a été précédemment fixée au 15 septembre prochain, rapporte le communiqué du conseil des ministres d’hier. Cette décision intervient à la suite d’une récente rencontre du Commissaire européen pour la santé et la protection des consommateurs, avec le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Industriali-sation, du commerce et de la consommation, et le ministre de l’Agriculture et de l’élevage. En effet, l’UE procède à une révision des LMR sur les denrées alimentaires tous les 10 ans. À la suite de la dernière révision, le taux de nicotine présent dans la vanille est particulièrement concerné, touchant jusqu’ à 60% de la production, pouvant générer d’énormes pertes à l’économie malgache. Dès lors, une « task force » composée de trois ministères concernés a été créée pour engager des négociations en profondeur avec les pays membres de l'Union européenne ayant des ambassades à Madagascar, comme la France et l'Allemagne. À en constater les résultats, le dialogue a alors porté ses fruits, accordant à la Grande île du temps pour écouler son stock de vanille de cette année et de prévoir d’autres actions en parallèle.
Une marge de manœuvre sera accordée à Madagascar dans l’exportation de vanille vers l’Union européenne (UE). Afin de ne pas impacter sur le volume d’exportation de cette année, l’application de la nouvelle mesure de l’Union qui fixe les Limites maximales de résidus (LMR) à 0,02 mg de nicotine par kilo de vanille sera décalée après le mois de janvier 2024, si elle a été précédemment fixée au 15 septembre prochain, rapporte le communiqué du conseil des ministres d’hier. Cette décision intervient à la suite d’une récente rencontre du Commissaire européen pour la santé et la protection des consommateurs, avec le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Industriali-sation, du commerce et de la consommation, et le ministre de l’Agriculture et de l’élevage. En effet, l’UE procède à une révision des LMR sur les denrées alimentaires tous les 10 ans. À la suite de la dernière révision, le taux de nicotine présent dans la vanille est particulièrement concerné, touchant jusqu’ à 60% de la production, pouvant générer d’énormes pertes à l’économie malgache. Dès lors, une « task force » composée de trois ministères concernés a été créée pour engager des négociations en profondeur avec les pays membres de l'Union européenne ayant des ambassades à Madagascar, comme la France et l'Allemagne. À en constater les résultats, le dialogue a alors porté ses fruits, accordant à la Grande île du temps pour écouler son stock de vanille de cette année et de prévoir d’autres actions en parallèle.