Consommation - La surveillance des marchés à renforcer


Renforcer les descentes sur terrain. Telle est la consigne donnée par Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrie, du commerce et de la consommation, durant une rencontre avec les commissaires du commerce issus de la promotion MADIO, hier. La protection des con­som­mateurs est une des missions principales des commissaires du commerce. Ces derniers temps, l’inflation causée par les spéculations est le principal fléau qui lèse les consommateurs. Raison pour laquelle, le ministre Razafindravahy a demandé aux commissaires du commerce de renforcer leur présence sur terrain pour surveiller les marchés. Le but est de faire en sorte que les acteurs, à tous les niveaux, respectent les prix de référence fixés par le ministère. Le 26 août, aux cours d’un déjeuner de presse, à la Chambre de commerce et de l’industrie, à Antani­na­renina, Edgard Razafindravahy a annoncé les prix de référence pour du panier ménagère. Le kilo du riz blanc vendu aux consommateurs, par exemple, ne doit pas dépasser les 2.300 ariary. L’huile de palme Hita, produit à l’usine de Toamasina, ne doit pas dépasser 6.000 ariary, lorsqu’il est vendu aux consommateurs. Le litre de l’huile de soja en vrac est fixé à 7.000 ariary, e t 7.500 le litre, pour la bouteille cacheté. Pour le sucre produit par les usines de Namakia et Ambilobe, le prix de vente maximum est de 2.600 ariary le kilogram­me. Le prix du kilo de farine aux consommateurs est, également, fixé à 2.600 ariary, tout au plus. Ces prix de référen­ce devront rester en vigueur, au moins, pour six mois. Les commissaires de commerce issus de la promotion MADIO, qui ont rencontré le ministre de l’Industrie, du commerce et de la consommation, hier, sont au nombre de vingt-six. Se référant au nom qu’ils ont choisi pour leur promotion, Edgard Razafindravahy a souligné la nécessité qu’ils exercent leur métier en toute transparence et en toute droiture dans l’intérêt de la population.
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