Fonction publique - Les faux diplômes détectés baissent


La traque aux faux diplômes se poursuit. Le ministère du Travail, de l’emploi, de la fonction publique et des lois sociales annonce une diminution des détenteurs de faux diplômes détectés. La lutte contre les faux diplômes semble fructueuse. Le ministère en charge de la Fonction publique détecterait de moins en moins de faux diplômes. « Nous n’avons pas de chiffres exacts, mais ce qui est certain, c’est que le nombre de faux diplômes découverts a connu une baisse significative », affirme le secrétaire général du ministère, Laza Rabary Razafimamonjy, hier. Une autre source auprès de ce ministère affirme même qu’aucun, parmi les milliers de dossiers déposés au service de demande d’équivalence de diplôme,- pour les concours d’entrée à l’École nationale de la magistrature et des greffes (ENMG) et à l’Institut national de formation administrative (INFA), et les recrutements d’agent de l’État, organisés par le ministère de l’Éducation nationale-, n’a comporté de diplômes falsifiés. Cette baisse des faux diplômes aurait été constatée depuis fin 2019. En juillet 2019, l’ancien ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Félicité Rejo-Fienena, avait dénoncé cinq cents faux diplômes, auprès de ce ministère. Procédure obligatoire « La mise en place de ce système d’équivalence et toutes les stratégies que nous avons appliquées, ont porté leurs fruits. En plus, nous travaillons avec tous les établissements, dans la vérification effective des diplômes », rajoute Laza Rabary Razafimamonjy. Tous les diplômés, que ce soit les sortants des établissements publics ou ceux des établissements privés, qui se portent candidats aux concours d’entrée dans les écoles et les instituts nationaux, ou ceux qui souhaitent être recrutés dans la Fonction publique, doivent demander une attestation d’équivalence administrative des titres, auprès du ministère de la Fonction publique. Cette procédure est exigée pour découvrir des faux diplômes, entre autres. La file d’attente des demandeurs d’équivalence de diplôme a été, encore, longue hier, au ministère en charge de la Fonction publique aux 67 Ha, malgré la suspension de la délivrance de ces équivalences administratives des titres, depuis le 12 juillet. « Face à l’état d’urgence sanitaire, et pour éviter le rassemblement, il a été décidé avec les départements responsables des concours et des recrutements, que l’attestation d’équivalence ne sera exigée que pour ceux qui sont admis à l’étape supérieure ».
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