Concert classique de Midi - Adrien Marchand et Mirana Randria brillent par leur complicité


Un violoniste de talent, mélodieux et charismatique par sa présence, Adrien Marchand nous a envoûté par sa musique hier après-midi avec à ses côtés la charmante et talentueuse pianiste Mirana Randria. HARMONIEUX, complémentaire et très complice, c’est un duo de musiciens exceptionnels que l’on a eu le plaisir d’admirer, mais surtout d’écouter sur la scène de l’Institut français de Madagascar (IFM) Analakely. Le rendez-vous incontournable pour tous les férus de musique classique de la capitale, le Concert classique de midi initié par Madagascar Mozarteum conquiert une fois de plus grâce à l’excellence des artistes qu’il nous a ainsi proposé. Hier après-midi, le public inconditionnel de l’événement s’est donc plu à découvrir sur la scène de l’IFM Analakely un violoniste hors pair, un musicien d’expérience et un passionné de musique classique, Adrien Marchand qui par son talent a su proposer une épopée musicale des plus harmonieuses à travers le temps. Vers 13h tapante donc, les lumières se tamisent, la fraîcheur de la salle Albert Camus rapproche e t le concert s’élance. Adrien Marchand nous délecte d’entrée d’un solo envoûtant de sa part, en interprétant les intemporelles « Sonates et Paritas pour violon » de Jean Sébastien Bach. Belle surprise L’une des pierres angulaires du répertoire du mythique compositeur allemand, il nous en délivre des extraits en solo en quatre mouvements. À la fois poétiques et émouvantes, mais également énergiques, ces compositions de Jean Sébastien Bach furent sublimées par la maîtrise d’Adrien Marchand. Entamant le second acte de ce Concert classique de midi, Adrien Marchand s’accorde le plaisir d’être accompagné par Mirana Randria au piano. Une musicienne d’exception également qui s’affirme depuis ses débuts comme l’atout charme incontournable de ces incomparables concerts organisés par l’association Madagascar Mozarteum. Ensemble sur scène, ils nous enchantent par leur complémentarité musicale, mais surtout une complicité qu’on leur reconnaît à travers chaque composition interprétée. Telle une affriolante féerie, l’interprétation par le duo Adrien Marchand et Mirana Randria de la « Sonatine n°01 » de Franz Schubert semble nous ramener à l’enfance, mais aussi à une belle époque teintée de romantisme propre au compositeur allemand. Les yeux rivés vers le duo, le public se laisse séduire, tandis qu’il nous captive par sa maestria de ces incontournables de la musique classique. Honorant particulièrement les compositeurs germanophones donc, le duo hypnotise en reprenant l’opus 94 des « Trois romances » de Robert Schumann. En toute sobriété, Adrien Marchand et Mirana Randria ravissent ainsi le tout IFM Analakely. Cerise sur le gâteau, une belle surprise de leur part surprend et émerveille encore plus l’auditoire de ce 119ème Concert classique de midi, à savoir une vive interprétation de la « Danse hongroise » de Johannes Brahms. Un exercice ardent pour tous bons artistes de musique classique, mais que les deux musiciens ont su maîtriser avec aisance. Ce qui a d’ailleurs valu à Adrien Marchand et Mirana Randria un « bis repetita » de la part d’un public déjà en ovation vers la fin. Resplendissant de douceur, tout en sachant faire preuve d’un dynamisme exemplaire, le duo a su éblouir un public de tous âges et de tous horizons hier à l’IFM Analakely. Le jeune public impressionné Pour commencer, c’est la première fois que j’assiste à un véritable concert de musique classique, il faut dire que pour nous les jeunes ce n’est pas trop ce qu’on aime. Mais bon, les vacances sont ennuyantes, il n’y a pas grand chose à faire chez soi. Donc j’avais bien envie de faire quelque chose de nouveau comme aller voir ce concert. Il s’agissait d’un concert de violon et de piano. C’est Adrien Marchand qui a commencé à jouer du violon, sans vouloir le vexer j’avais très envie que ça se termine. Vient le duo Mirana Randria et Andrien Marchand, il faut dire que là, dès la première note qu’ils ont joués, j’aurais aimé que ça ne s’arrête plus. Ils ralentissent puis accélèrent, descellèrent… Ils jouent de manière piqué puis lié. J’étais littéralement subjugué par leur talent combiné, chaque nouvelle mélodie est incroyable et vient amplifier la précédente, et quand le rythme devient saccadée c’est l’apothéose, c’est de véritables montagnes russes dans un voyage par delà le temps, les époques, c’est le pouvoir de la musique classique. On peut apprécier le génie des compositeurs dans leur manière d’interpréter à tous les deux, on peut sentir qu’ils partagent leur musique et qu’ils sont honorés de le faire. Le piano vient sublimer le violon et le violon vient magnifier le piano. Il faut préciser que 45 min c’est parfait pour un concert, pour nous les jeunes. Pour moi ce fut une superbe découverte et hâte de réécouter Adrien et Mirana, un violoniste et une pianiste qui forment un duo des plus sensationnels.
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