Miandrivazo - Deux bandits étranglent et violent un otage


Un otage a été violenté par deux bandits qui ont été abattus par la gendarmerie, ce dimanche à Ankondromena-Miandrivazo. Terrible calvaire. L’horreur n’en finit pas pour la famille d’une femme prise en otage avec son mari par deux bandits en pleine nuit dimanche, dans le fokontany d’Akondromena, à Miandrivazo. De source hospitalière, la victime souffre pourl’instant d’une paralysie partielle et d’un saignement grave ou hémorragie. Elle a été étranglée et agressée sexuellement par lesdeux braqueurs kidnappeurs. Selon un lieutenant, s’appuyant sur le rapport du constat, cette femme a subi des lésions sur les parties génitales. Cette nuit-là, aux alentours de 23 heures, son mari et elle ont été la proie des gangsters qui ont fait intrusion chez eux. Ces hommes étaient munis d’armes blanches. Ils ont essayé de fouiller la maison de fond en comble, mais n’ont rien trouvé. Du coup, ils ont enlevé le couple et l’ont emmené dans la brousse, un peu plus loin du domicile. Dans l’obscurité, le mari a pu se dépêtrer des mains des ravisseurs et immédiatement donner l’alerte à la gendarmerie nationale à proximité. Cinq éléments ont été alors dépêchés pour intervenir et libérer l’otage. Coups de feu mortels Sur les lieux, ils ont entendu la victime gémir et appeler au secours. En s’approchant, ils ont trouvé les malfaiteurs en train d’abuser de la femme. Malgré des tirs de sommation pour tenter de les dissuader, ils ont continué leurs actes bestiaux, des couteaux dans les mains. Comme l’otage semblait déjà à bout de force lors de cette injonction, les éléments des forces de l’ordre ont dû tirer sur les violeurs, afin de la libérer. Les coups de feu ont été mortels, d’après les informations rapportées par le mari de la victime, hier au téléphone. Son épouse a été acheminée d’urgence vers l’hôpital le plus proche où elle s’y trouve toujours. « C’est la première fois qu’une telle attaque à main armée suivie de viol se produit au niveau du fokontany d’Akondromena. Criblés de balles, les bandits ont été identifiés, mais aucun de leurs proches n’a osé se manifester », a révélé un enquêteur de la gendarmerie de Miandrivazo. Ces faits ont créé la psychose chez les habitants du village qui n’ont été mis au courant que lundi matin. L’émotion reste encore vive, a rapporté le même interlocuteur. Les deux auteurs du crime ont été enterrés, traités comme de vulgaires déchets.  
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