La commune urbaine de Mahajanga effectuera un contrôle des taxis-motos tricycles qui n’ont pas encore renouvelé leur licence, à partir de cette semaine. De mesures strictes seront prises en concertation avec la police nationale. De fait, la gabegie règne, et des accidents et des infractions sont commis par ces véhicules.
Les autocollants de couleur bleue apposés sur les ailes de ces triporteurs sont obligatoires. Le délai a été dépassé depuis presque un mois pour le renouvellement des licences.
Or, des taxis-motos jaunes circulent dans la ville sans papiers. Des infractions ne cessent de se produire chaque jour. Comme c’était le cas de jeudi dernier vers 15h30, quand un chauffeur a percuté une petite fille de huit ans près d’une quincaillerie à Mahabibokely. Il a ensuite pris la fuite vers Tsaramandroso ambony, roulant à vive allure. Une moto l’a pourchassé et l’a rattrapé près de l’église FJKM. La police était aussi arrivée sur place. Le conducteur du taxi-moto, visiblement dans un état anormal, avec des pupilles dilatées, a alors tenté de corrompre le policier en lui proposant des billets de banque devant les badauds.
Le père de la victime présent sur place a insisté pour rencontrer le patron du chauffeur du taxi-moto sans autocollant réglementaire. L’agent de police a pris le volant du bajaj et tout le monde s’était embarqué à l’intérieur.
Par ailleurs, la direction interrégionale des Transports du Boeny a aussi fait remarquer que les taxis-motos tricycles et les bus ne s’arrêtent pas devant les arrêts mais plutôt à l’intersection des rues, comme c’est le cas à Manjarisoa. Des dispositions seront prises, a promis la directeur.
V. A.