«N’ouvre pas aux inconnus !»


L’Europe se saborde. Les candidats à l’espace Schengen doivent remplir de nombreux critères avant d’obtenir visa, tandis qu’il suffit aux immigrants clandestins de se presser à la frontière turque ou de squatter les îles de Lampedusa ou des Canaries, et de laisser plaider les ONG humanitaires. C’est l’Afrique de la mal-gouvernance que fuyaient les 350 Érythréens noyés en Méditerranée, mais ce serait à l’Europe de trouver la solution pour que d’autres migrants ne perdent pas la vie durant la traversée ! C’est le Moyen-Orient du fanatisme islamiste auquel tournèrent le dos les Syriers et Palestiniens naufragés entre Malte et Lampedusa, pourtant l’Europe serait moralement responsable du drame ! Depuis le 10 mai 2021, ce sont 2100 migrants qui ont atteint l’île italienne de Lampedusa, soit le tiers des résidents italiens de l’île. Les centres d’accueil sont bien évidemment saturés. Mais, scandale quand un parti comme «Fratelli d’Italia» demandent qu’on instaure un blocus naval pour protéger les eaux européennes. Lors de la précédente crise migratoire de 2015, Lampedusa avait été envahie par 200.000 migrants : comment ne pas comprendre que les 6000 habitants de l’île en aient assez et crient «Assez !». Au lieu de quoi, un syndrome incompréhensible de culpabilité prétend trouver la volonté politique d’ouvrir les portes de l’Europe. «Partager le fardeau de l’immigration» pour que la Grèce, l’Italie, Malte ou l’Espagne ne soient pas les seules à devoir accueillir les clandestins. Cette posture a permis à des migrants d’être répartis dans les villages de l’Europe profonde que ni les troupes sarrasines ni les hordes ottomanes n’avaient pu atteindre aux siècles passés. L’Europe a-t-elle vocation à accueillir des millions de populations étrangères à sa culture, sa religion, sa race ? Race ! Le gros mot qui demeure encore le meilleur à rendre compte de différences somatiques tellement évidentes qu’elles ne sont invisibles qu’aux yeux du politiquement correct : pour la France, par exemple, les anciennes migrations de Russes blancs, de Polonais, d’Italiens, d’Espagnols, de Portugais, furent plus faciles à assimiler que celles des Africains ou des Arabes, parce qu’ils étaient tous Blancs. Et Chrétiens. En 2015, l’Allemagne avait spectaculairement accepté un million de migrants sur son sol. Et parce que les migrants ont eux-mêmes mis le feu au camp de Moria, en Grèce, l’Allemagne devrait aussitôt accueillir 1500 d’entre eux, comme proposa imprudemment la Chancelière Angela Merkel. C’est avec de tels signaux que les immigrants continueront de tout risquer pour faire la «route des Balkans» ou traverser la Méditerranée ou l’Atlantique en radeau pour rejoindre l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède ou l’Angleterre. Comment en vouloir aux pays de passage (Bulgarie, Hongrie, Autriche, Slovaquie, République tchèque, Italie, Pologne) qui ont refusé d’adhérer au pacte de Marrakech d’une «migration sûre». Demander un visa, c’est frapper à la porte en attendant que les gens veuillent vous ouvrir. Ou pas. C’est un préalable salutaire dont devrait s’inspirer Madagascar et sa politique du visa à l’aéroport pour éviter de voir débarquer chez nous des étrangers inassimilables. Qui n’ont aucune intention d’adhérer aux us du pays d’accueil mais prétendent au contraire revendiquer que leurs coutumes s’imposent au pays hôte. Le grand remplacement n’est pas seulement une hantise européenne.
Plus récente Plus ancienne