Fête musulmane - L’Aid-el Fitr célébrée en famille


L’Aid-el Fitr a été fêtée chez les musulmans, malgré le contexte de Covid-19. Elle a été célébrée dans la sobriété, en famille. Issa Mahavory et sa petite famille ont eu au menu du pilao, des achards de carotte et de la citronnade. Ce père de famille musulman est resté chez lui, avec sa famille, si en temps normal, les communautés musulmanes se regroupent en un seul endroit pour célébrer ensemble et en grande pompe, la fin du ramadan. Toutes les communautés musulmanes ont célébré cette rupture du jeûne du mois de ramadan, en famille, et cela, malgré que le 13 mai, date de l’Aid-el Fitr a été décrété jour férié. Les fêtes musulmanes sont, depuis 2019, des jours fériés, au même titre que les fêtes chrétiennes comme le Noël, les Pâques ou encore l’Ascension, qui, cette année, est tombée un 13 mai, également. Madagascar compte près de quatre millions de musulmans, actuellement, selon les estimations. Ce qui fait de l’islam, la deuxième religion la plus pratiquée à Madagascar, après le christianisme. Les mesures restrictives en vigueur, pour éviter la propagation du coronavirus, n’ont pas permis aux musulmans de respecter tous les rituels de l’Aid-el Fitr. Ils n’ont pas pu prier dans les mosquées, toutes les mosquées sont fermées. Ils n’ont pas pu se rendre visite et encore moins, s’échanger des cadeaux. Ce que les musulmans font, habituellement, à l’occasion de l’Aïd. « C’est inhabituel, la journée a été trop calme », regrette Issa Mahavory. Il a fait ses prières chez lui et a distribué des « mokary » et des pudding qu’il a préparés avec sa famille, à leurs voisins. C’est la deuxième année consécutive que l’Aid-el Fitr se déroule dans des conditions particulières. En 2020, l’Aid-el Fitr est, aussi, tombée en plein confinement et en pleine période de propagation de l’épidémie de coronavirus.
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