Législatives - Aucune trace du parti HVM


Dans l’attente de la liste définitive des candidats aux législatives, le regard est tourné vers la présence des grands partis dans les circonscriptions électorales. La logique des enjeux aux législatives s’explique par le fait que les partis ayant le maximum de sièges au Parlement disposent le plus de pouvoir dans le régime démocratique. Mais dès le début de la course vers Tsimbazaza, les jeux semblent être en déséquilibre. Cinq cent quinze parmi les huit cent cinquante cinq candidats sont indépendants. Dans ces élections législatives, la plateforme « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » a soutenu cent six candidats contre soixante dix-neuf pour le Tiako i Madagasikara. La plateforme « Vondron’ny Tia Tanindra­zana » (VTT) ne dispose que de deux candidats sur la liste de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni). La bataille est rude pour briguer le maximum de sièges à la Chambre basse. La disparité des chiffres nécessite une explication de la part des leaders politiques. Mais « cela s’inscrit dans la stratégie politique du parti », explique Rachidy Mohamed, secrétaire général du parti Hery Vaovaon’i Madagasi­kara (HVM). La faiblesse de la participation du VTT inscrit au niveau de la base de données de la Ceni suscite de nombreuses interprétations. D’après la lecture du parti HVM, « si un parti veut soutenir un candidat dans une circonscription, il ne peut plus se prononcer au nom de la plateforme. Le prétendant candidat doit se déclarer indépendant », ajoute Rachidy Mohamed. Interprétations Ainsi pour les partis qui ont manifesté leur volonté de s’aligner avec le HVM, la plupart d’entre eux ont, à leur tour, soumis leur candidat aux législatives. Il s’agit du parti Kintana de Tabera Randriamanantsoa et du MDM de Pierrot Rajaonarivelo. Chacun a sa manière de lecture par rapport à la faiblesse de participation des partis politiques et des entités dans les circonscriptions électorales, notamment pendant ces élections législatives. Le choix de se porter candidat indépendant, d’après la position de certains concurrents, se conclut, en quelque sorte, par un échec au niveau de la stratégie à la base. C’est ainsi que deux partisans issus d’un même parti sont présents dans une circonscription électorale. C’est le cas entre autres dans le district d’Antananarivo V où le candidat mandaté par le pro-Rajoelina est officiellement reconnu, tandis que celui qui a échoué à la base s’est reconverti en indépendant.
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