Violence basée sur le genre - La réclamation de pension alimentaire afflue


Problème de pension alimentaire. Bon nombre de femmes se rendent au niveau de la Brigade féminine de proximité à Tsaralalàna depuis le début de l’année pour des problèmes financiers dans leur foyer. Quarante-sept plaintes ont été reçues depuis janvier. La plupart d’entre eux sont des femmes de moins de 40 ans. Elles réclament les pensions alimentaires pour leurs enfants. Elles ne sont pas venues seulement pour se plaindre mais dans la plupart des cas, elles sont prêtes à porter l’affaire jusqu’à la police ou devant le tribunal. « La plupart des femmes qui viennent ici sont toutes prêtes à porter plainte contre leur mari. Certaines ne reçoivent pas des pensions alimentaires. D’autres dénoncent des cas d’adultères. Des quinquagénaires sont aussi venus deux fois pour réclamer leur héritage. Dans ces cas, nous les envoyons tout de suite au tribunal car il s’agit d’une affaire civile. Il en est de même de les deux personnes en concubinage, nous les conseillons d’aller au tribunal. Mais le problème de pension alimentaire persiste », explique Holy Claudia Ravelonjanahary, sous brigadier de police au sein du BFP. La police n’incite pas à la séparation mais conseille surtout et unit à nouveau l’homme et la femme. « Les couples sont appelés dans notre bureau. Nous essayons d’arranger les choses. Certains s’arrangent dans notre bureau, d’autres sur le parquet », ajoute-t-il.  
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