Adopter une stratégie efficace pour un reboisement durable, c’est principalement l’appel du WWF pour cette nouvelle campagne. Parallèlement, il est aussi question de pouvoir conserver les forêts naturelles restantes. Le World Wildlife Fund (WWF) fait un appel par rapport à la mise en place d’une stratégie efficace en termes de reboisement pour cette nouvelle campagne. « Pour que 2023 ne soit pas une année de reboisement « selfie », mais une année pendant laquelle nos arbres réussissent à pousser. Restaurons ensemble ce qui a été brûlé », indique le communiqué du WWF. À entendre l’organisation pour la défense de l’environnement, le nombre d’arbres plantés est nettement inférieur à celui des arbres qui sont perdus. « Dans le même temps, la compilation des statistiques sur les feux en 2022 indique que 90 000 hectares de forêts ont brûlé entre les mois de janvier et août. Nous perdons plus que nous ne plantons, en quantité mais aussi en qualité », souligne le communiqué. En se référant aux résultats de la dernière campagne 2022, 73 000 Ha ont été mis sous terre sur les 75 000 Ha, résultats escomptés. « C’est une performance à souligner comparée aux années précédentes et elle traduit les efforts et les investissements de tous ceux qui travaillent pour reverdir la Grande île ». Mis à part le reboisement, Madagascar doit faire face au défi de conserver les forêts restantes. Il s’agit aussi de pouvoir planter plus que ce qui est brûlé, et puis d’assurer le suivi de ces efforts pour des bons résultats. « Nous devons redoubler d’efforts pour protéger les forêts naturelles qui restent, restaurer ce qui est dégradé, planter plus que ce qui est brûlé, et s’assurer que ce qui est planté devienne des forêts. Si tout ceci appelle au courage et au dévouement des défenseurs de la nature, il n’en demeure pas moins qu’il faut aussi prendre les mesures et mettre les moyens pour pérenniser le fruit de tous ces efforts. Aujourd’hui, nous savons que les forêts sont une solution à portée de main pour rendre nos sols plus fertiles, pour assurer notre approvisionnement en nourriture et en énergie, pour purifier notre air », précise Voahirana Randriambola du WWF. Stratégique Il est à rappeler que la campagne de cette année va se dérouler le 19 janvier à Seranandavitra, commune rurale d’Ilaka-Est, district de Vatomandry. Le reboisement est prévu se dérouler sur une parcelle de 100 hectares. En amont, des pépinières ont été mises en place depuis octobre-novembre et il est possible dans certaines régions d’y prendre gratuitement des jeunes plants. Selon cette organisation de conservation, dans l’objectif commun de reverdir Madagascar, deux conditions devraient être prises en compte, la première est la mobilisation nationale, suivie ensuite d’une stratégie efficace pour un reboisement durable. « (…) reboiser ne consiste pas uniquement à mettre en terre des jeunes plants. Il faut réunir toutes les conditions favorables à leur pousse et suivre les différentes étapes qui garantiront un résultat concret d’ici quelques jours, mois et années ».
Adopter une stratégie efficace pour un reboisement durable, c’est principalement l’appel du WWF pour cette nouvelle campagne. Parallèlement, il est aussi question de pouvoir conserver les forêts naturelles restantes. Le World Wildlife Fund (WWF) fait un appel par rapport à la mise en place d’une stratégie efficace en termes de reboisement pour cette nouvelle campagne. « Pour que 2023 ne soit pas une année de reboisement « selfie », mais une année pendant laquelle nos arbres réussissent à pousser. Restaurons ensemble ce qui a été brûlé », indique le communiqué du WWF. À entendre l’organisation pour la défense de l’environnement, le nombre d’arbres plantés est nettement inférieur à celui des arbres qui sont perdus. « Dans le même temps, la compilation des statistiques sur les feux en 2022 indique que 90 000 hectares de forêts ont brûlé entre les mois de janvier et août. Nous perdons plus que nous ne plantons, en quantité mais aussi en qualité », souligne le communiqué. En se référant aux résultats de la dernière campagne 2022, 73 000 Ha ont été mis sous terre sur les 75 000 Ha, résultats escomptés. « C’est une performance à souligner comparée aux années précédentes et elle traduit les efforts et les investissements de tous ceux qui travaillent pour reverdir la Grande île ». Mis à part le reboisement, Madagascar doit faire face au défi de conserver les forêts restantes. Il s’agit aussi de pouvoir planter plus que ce qui est brûlé, et puis d’assurer le suivi de ces efforts pour des bons résultats. « Nous devons redoubler d’efforts pour protéger les forêts naturelles qui restent, restaurer ce qui est dégradé, planter plus que ce qui est brûlé, et s’assurer que ce qui est planté devienne des forêts. Si tout ceci appelle au courage et au dévouement des défenseurs de la nature, il n’en demeure pas moins qu’il faut aussi prendre les mesures et mettre les moyens pour pérenniser le fruit de tous ces efforts. Aujourd’hui, nous savons que les forêts sont une solution à portée de main pour rendre nos sols plus fertiles, pour assurer notre approvisionnement en nourriture et en énergie, pour purifier notre air », précise Voahirana Randriambola du WWF. Stratégique Il est à rappeler que la campagne de cette année va se dérouler le 19 janvier à Seranandavitra, commune rurale d’Ilaka-Est, district de Vatomandry. Le reboisement est prévu se dérouler sur une parcelle de 100 hectares. En amont, des pépinières ont été mises en place depuis octobre-novembre et il est possible dans certaines régions d’y prendre gratuitement des jeunes plants. Selon cette organisation de conservation, dans l’objectif commun de reverdir Madagascar, deux conditions devraient être prises en compte, la première est la mobilisation nationale, suivie ensuite d’une stratégie efficace pour un reboisement durable. « (…) reboiser ne consiste pas uniquement à mettre en terre des jeunes plants. Il faut réunir toutes les conditions favorables à leur pousse et suivre les différentes étapes qui garantiront un résultat concret d’ici quelques jours, mois et années ».