Exportation or - Une baisse de 30% en 2019


Des opérateurs du métal jaune ne sont manifestement pas enclins à suivre les conditions imposées par les textes en vigueur. Outre le Code minier qui n’attire pas encore de nouveaux investisseurs vu son « caractère fade » aux termes d’un opérateur, la structure qu’est l’Agence nationale de l’Or (ANOR) ne se présente pas non plus comme un chemin incontournable pour les exportateurs. Celle-ci a vu la quantité de l’or enregistrée à l’exportation pour 2019 en baisse. De 3051,7kg en 2018, la valeur exportée a baissé à 2423 kg seulement. Alors qu’en 2017, l’espoir s’est ravivé pour l’État avec 2833 kg en 2017 si 584,3 kg seulement en 2016 et 50 kg en 2008. « Il faut admettre que le blocage est à la fois textuel et contextuel. Et d’un ,le Code minier, et de deux, les mesures existantes ne sont pas encore assez incitatives pour les opérateurs. Par ailleurs, le côté informel de l’activité gagne du terrain. L’année dernière, entre autres, la loi de finances ne soulignait pas de mesures motivantes pour les opérateurs, ce qui pourrait expliquer cette baisse », répond Gérald Jaonary, directeur des opérations au sein de l’ANOR. La collaboration de plusieurs autres entités telles que la Douane ou encore les aéroports est à renforcer. Depuis 2016, l’ANOR a octroyé 50 744 cartes d’orpailleur et 2383 cartes de collecteur. Le rapport de l’EITI (Extractive Industry Transparency Initiative) souligne que l’or exporté en 2018 a représenté 97 millions de dollars et les principales destinations étaient Dubai, Singapour et Hong Kong.
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