Tatiana Raharinirina - « Savoir aider les autres est utile »


Tatiana Rahanirina, Miss Universitaire Madagascar, a encore la charge de tenir le rôle d’ambassadrice et véhiculatrice de valeurs. Elle est accessoirement danseuse professionnelle et modèle en herbe. -Quelles missions vous incombe-t-il en portant ce titre de Miss Universitaire Madagascar 2018 ? Jusqu’au mois de mai de cette année 2019, je porte ce titre de Miss Universitaire Madagascar 2018. Je suis en effet l’ambassadrice de la première édition de cette compétition. J’ai pour principale charge de prendre le rôle de jury et de former les compétitrices à la prochaine édition du concours. Mais toute miss qui se dit miss, se doit de partager le positif autour de soi, faire des oeuvres en toute honnêteté, du bénévolat, des actions sociales, partager sa joie, donner son avis sur des situations, avoir une bonne influence autour de soi, et surtout servir de modèle en général. -Quel impact souhaitez-vous créer dans un entourage où beaucoup de problèmes affectent la jeunesse ? Il faut à tout prix conserver les valeurs humaines et s’engager à les transmettre. Parmi ces valeurs figurent le sens du partage, l’amour, le pardon, la persévérance. La vie est indissociable de problèmes et pour les jeunes, il s’agit d’une question de facilité ou de difficulté d’accès à la voie vers la réussite. Je suis parmi ces jeunes qui n’ont pas connu la facilité dans la vie et je me suis mise à fournir des efforts dans tout ce que j’avais à accomplir. Je conseille aux jeunes de ne jamais perdre espoir en persévérant. On a tous droit à un avenir meilleur et pour cela, croire en Dieu est primordial. -Y-a-t-il une solution que vous proposez afin de résoudre les difficultés qui caractérisent la période juvénile ? Prier est la première étape. Le débat ne réside pas dans le fait d’être nécessairement croyant ou non, pour pouvoir réussir. Mais en ce qui me concerne, mes succès constituent une manifestation de la grâce divine. Il faut, en même temps aussi, se débrouiller, vu que la vie n’est jamais facile. Il arrive toujours un moment où l’on se retrouve en rupture de moyens, garder le moral et adopter une attitude positive, sont alors de rigueur. Sourire et partager de la joie aux autres, même pendant les moments difficile, sont également à faire. Il faut toujours penser aux autres entretemps et leur fournir de l’aide, en cas de besoin. Le club de danse dans lequel je suis est pour moi l’école où j’ai bénéficié de tous les soutiens indéfectibles de mes amis, pour mes études et pour mon évolution dans la danse. -Que conseillez-vous aux jeunes désireux d’entrer dans l’univers de la danse ? Tout le monde peut faire de la danse et commencer à l’apprendre chez soi à travers les tutos. Se faire aider et assister permet aussi d’évoluer. Pour la petite histoire, je ne suis pas devenue un pilier du club Na’Danse Madagascar, par hasard. Personne n’est danseur dans ma famille mais j’ai participé au casting de sélection organisé par ce club, il y a trois ans, et j’étais parmi les sélectionnés. Au départ, il y a la timidité certes et c’était mon cas, mais la danse contribue beaucoup au développement personnel. J’incite les jeunes à s’accomoder au monde de la danse car celui-ci permet de détenir de bonnes vibrations, à tout moment. Des liens d’amitié peuvent se tisser entre jeunes passionnés ou adeptes de danse. -Quels projets souhaitez-vous mettre en œuvre au bénéfice des autres en étant Miss Universitaire Madagascar 2018 ? Mon dessein le plus précieux est d’offrir un emploi à ceux qui se trouvent dans le besoin. Concrètement, il s’agit de donner des ressources pour démarrer une activité génératrice de revenus aux personnes vulnérables. Pour ce faire, je compte solliciter l’appui des gens de bonne volonté et des mécènes, pour mettre sur pied ce projet. Je réitère qu’il est un devoir humanitaire de venir en aide aux nécessiteux. Lorsque l’on a des avantages, savoir aider les autres est utile. Aider les gens à évoluer avec soi est capital. Motiver les gens et cultiver l’espoir d’une vie meilleure, est possible. Étudier à l’étranger dans la mesure du possible me tient également à cœur, et je compte créer ma propre agence, de modeling et de mannequinat. Tsiory Fenosoa Ranjanirina
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