CAN 2023 - La CAF attend une réponse de la Côte d’Ivoire


La Confédération africaine de football (CAF) «attend» une réponse de la Côte d'Ivoire, qui n'est plus le pays hôte de la CAN-2021 après le retrait de la CAN-2019 au Cameroun et le décalage des éditions, pour accepter l'organisation de la CAN-2023, a annoncé à l'AFP le président de l'instance, lundi. «On attend. Nous avons fait la même démarche (qu'avec le Cameroun), nous avons envoyé la lettre. Lundi ou mardi, il y aura une réunion entre le Premier ministre et les gens qui s'occupent de l'organisation de la CAN, donc on va voir», a expliqué Ahmad Ahmad dans un entretien à l'AFP. En 2014, la CAF alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou avait attribué les trois prochaines CAN d'un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d'Ivoire et 2023 à la Guinée. L'instance africaine a finalement retiré fin novembre l'organisation de l'édition 2019 au Cameroun, en raison de retards dans les travaux d'infrastructures et une situation fragile sur le plan sécuritaire. Mais «pour arranger les choses de manière vraiment humaine», la CAF a décidé de confier l'organisation de l'édition 2021 au Cameroun et 2023 à la Côte d'Ivoire, avait annoncé Ahmad Ahmad lundi sur la chaîne de télévision Afrique Média TV. Au grand dam de plusieurs responsables ivoiriens. «Ils ne seront jamais prêts pour 2021», a martelé M. Ahmad. «Ils peuvent faire de la rénovation mais les cinq stades qu'ils restent, ils ne peuvent pas construire. Et les hôtels quatre étoiles ? Il y a des endroits où il n'y a même pas des hôtels trois étoiles. Pareil pour les routes, les aéroports, les hôpitaux...» Quid de la Guinée, désignée à l'origine pour 2023, mais dont le dossier «n'existe pas» selon l'un des vice-présidents de l'instance africaine ? «Ils ont demandé la CAN-2019 et 2021 mais ils n'ont pas demandé la CAN-2023. Personne ne l'a demandé et la CAF n'a pas ouvert la candidature pour la CAN-2023», a expliqué son nouveau président, en poste depuis mars 2017. Le pays va-t-il recevoir par ricochet l'organistion de l'édition 2025 ? «Théorique­ment, c'est pour la Guinée. Mais il faut que la question se pose encore. Est-ce que la Guinée va le faire ? Parce qu'ils ne l'ont pas demandé. Il faut qu'il y ait une remise en question de tout le monde», a-t-il ajouté. AFP
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