Désengorgement des prisons - La faisabilité à l’étude


Les magistrats s’en tiennent à l’initiative présidentielle sur l’amélioration des conditions carcérales. Le mot d’ordre est prononcé. Par ailleurs, le processus de désengorgement des prisons est enclenché. De la part du Syndicat des magistrats de Madagascar (SMM), l’augmentation du nombre d’audiences pour réduire les prévenus face aux condamnés serait la bonne option pour la mise en œuvre de cette initiative de l’Exécutif. « Le procureur et le président du tribunal devraient adopter un standard de service avec les dossiers qu’ils vont traiter », explique Clément Jaona, président du SMM. Environ quatre mille dossiers seraient en attente de traitement chaque année. La visite du président Andry Rajoelina à la Maison de force d’Antanimora quelques semaines plus tôt a donné une lueur d’espoir aux prévenus et à leurs familles. Les justiciables s’attendent à la faisabilité de la procédure requise pour parvenir à l’accélération du traitement des dossiers des milliers de personnes en détention préventive. L’enrôlement des dossiers au sein des tribunaux va, sans aucun doute, changer. La mesure mise en œuvre par les juges aidera à surmonter la lenteur administrative qui pèse sur la Justice. Dans le but d’apporter un nouveau souffle dans le milieu carcéral, le président Andry Rajoelina a insisté sur la concrétisation de la lutte contre la corruption dans le monde de la Justice. En marge de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature, la semaine dernière, le numéro Un de l’État de souligner la priorisation des attentes de la population.  
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