Un élève pilote est décédé quatre jours après son intégration à l’Académie militaire. Des traces de violence ont été constatées sur lui. Sa famille portera plainte. Cela va faire du bruit dans Landerneau. Mamimaherimanana Andrianina Rakotoson, un des vingt candidats définitivement admis au test de recrutement d’élèves pilotes d’hélicoptère a succombé, dans la nuit de lundi, au centre hospitalier de Soavinandriana (CENHSOA). Il a été évacué depuis Antsirabe, la veille. Il aurait souffert d’insuffisance rénale aiguë, causant sa mort, selon les informations communiquées par le ministère de la Défense nationale (MDN), hier. À première vue, le corps de cet élève pilote, âgé de 33 ans, présentait plusieurs traces de violence et de blessure. Des contusions ont également été relevées surtout dans son dos. « Il aurait été roué de coups de rangers », suppose Jean Marie Fidèle Randrianarivelo, le beau-père du défunt, rencontré hier matin, à la morgue. « Au vrai, il est parti d’Antananarivo pour se présenter à l’ACMIL le 8 novembre avant 7 heures, la date et l’heure précisées dans sa convocation. À son arrivée, il aurait été torturé pendant un bizutage. Puis, il a été admis dans un hôpital catholique et transféré au CENHSOA le dimanche. Malheureusement, il n’a pas survécu », poursuit-il. Son autopsie a été pratiquée, dans l’après-midi d’hier, mais pas plus de détails n’ont encore filtré. Plainte « Rappelons que cet élève avait un problème avec ses reins, identifié lors d’une visite médicale effectuée à son entrée à l’école. Du coup, il a, tout de suite, été soigné à l’infirmerie de Garnison. Il a ensuite été pris en charge dans un hôpital privé à Antsirabe avant son évacuation vers Antananarivo. Il s’est toujours avéré au cours de ses soins dans ces centres qu’il était atteint d’insuffisance rénale aiguë, raison du décès », communique le MDN. La famille est, de son côté, insatisfaite, voire contre ces versions du ministère. Elle portera plainte, comme elle l’a prévenu, devant la chambre mortuaire du CENHSOA. « Ce malheureux devait suivre une formation des stratégies militaires et de pilotage pendant neuf mois, alors qu’il a été mortellement tabassé », raconte-elle. « En fait, le -fitaizàna- mais pas vraiment un bizutage a eu lieu en fin de semaine dernière. Cet élève pilote était inapte et il y a encore cinq autres qui le sont aussi. Ces derniers attendent une lettre concernant la suite », d’après les renseignements sûrs recueillis. Le fameux « fitaizàna » de l’ACMIL a déjà coûté la vie à Harold Eudes Randrianandrianina, un élève officier, en novembre 2014.
Un élève pilote est décédé quatre jours après son intégration à l’Académie militaire. Des traces de violence ont été constatées sur lui. Sa famille portera plainte. Cela va faire du bruit dans Landerneau. Mamimaherimanana Andrianina Rakotoson, un des vingt candidats définitivement admis au test de recrutement d’élèves pilotes d’hélicoptère a succombé, dans la nuit de lundi, au centre hospitalier de Soavinandriana (CENHSOA). Il a été évacué depuis Antsirabe, la veille. Il aurait souffert d’insuffisance rénale aiguë, causant sa mort, selon les informations communiquées par le ministère de la Défense nationale (MDN), hier. À première vue, le corps de cet élève pilote, âgé de 33 ans, présentait plusieurs traces de violence et de blessure. Des contusions ont également été relevées surtout dans son dos. « Il aurait été roué de coups de rangers », suppose Jean Marie Fidèle Randrianarivelo, le beau-père du défunt, rencontré hier matin, à la morgue. « Au vrai, il est parti d’Antananarivo pour se présenter à l’ACMIL le 8 novembre avant 7 heures, la date et l’heure précisées dans sa convocation. À son arrivée, il aurait été torturé pendant un bizutage. Puis, il a été admis dans un hôpital catholique et transféré au CENHSOA le dimanche. Malheureusement, il n’a pas survécu », poursuit-il. Son autopsie a été pratiquée, dans l’après-midi d’hier, mais pas plus de détails n’ont encore filtré. Plainte « Rappelons que cet élève avait un problème avec ses reins, identifié lors d’une visite médicale effectuée à son entrée à l’école. Du coup, il a, tout de suite, été soigné à l’infirmerie de Garnison. Il a ensuite été pris en charge dans un hôpital privé à Antsirabe avant son évacuation vers Antananarivo. Il s’est toujours avéré au cours de ses soins dans ces centres qu’il était atteint d’insuffisance rénale aiguë, raison du décès », communique le MDN. La famille est, de son côté, insatisfaite, voire contre ces versions du ministère. Elle portera plainte, comme elle l’a prévenu, devant la chambre mortuaire du CENHSOA. « Ce malheureux devait suivre une formation des stratégies militaires et de pilotage pendant neuf mois, alors qu’il a été mortellement tabassé », raconte-elle. « En fait, le -fitaizàna- mais pas vraiment un bizutage a eu lieu en fin de semaine dernière. Cet élève pilote était inapte et il y a encore cinq autres qui le sont aussi. Ces derniers attendent une lettre concernant la suite », d’après les renseignements sûrs recueillis. Le fameux « fitaizàna » de l’ACMIL a déjà coûté la vie à Harold Eudes Randrianandrianina, un élève officier, en novembre 2014.